Qatar, Arabie Saoudite : une OMERTA française
Deux mois après la parution du livre de Christian Chesnot et Georges Malbrunot (Nos très chers émirs, Editions Michel Lafon) , le silence règne sur la complaisance de la classe politique française avec les pétromonarchies du Golfe, Qatar et Arabie Saoudite en tête. Les faits rapportés dans l’ouvrage sont pourtant accablants.
Un pays qui porte littéralement nom de ses propriétaires, l’Arabie Saoudite fondée en 1932 par Ibn Séoud et dirigée depuis par ses descendants, tolère la mise en esclavage des domestiques, pratique les lapidations ou les décapitations au sabre en place publique, persécute ses opposants et les condamne à des milliers de coups de fouet, ou encore pratique une ségrégation totale entre les hommes et les femmes, ces dernières n’ayant pratiquement aucun droit, pas même celui de conduire une voiture. Un autre, le Qatar, entasse entre autres des centaines de milliers de travailleurs étrangers dans des camps de fortune, privés de liberté de mouvement et de papiers d’identité, et accueille sur son sol des financiers du djihad international, les mêmes qui appellent à commettre en France et dans les pays occidentaux des attentats contre les populations civiles…
Dans un ouvrage paru le 20 octobre dernier, les journalistes Christian Chesnot (Radio France) et Georges Malbrunot (Le Figaro) racontent la genèse de cette bien étrange passion française pour ces deux pétromonarchies au coffre-fort si bien rempli. Des cas de corruption d’une extrême gravité y sont rapportés avec force détails, notamment la manière dont Jean-Marie Le Guen, ex secrétaire d’Etat chargé des Relations avec le Parlement (1), aurait tenté de monnayer le caractère stratégique de sa fonction pour défendre, au cœur de l’Assemblée nationale, les intérêts du petit Qatar (…)
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