CATASTROPHE de Gênes : "Les VIES de TOUS, Les PROFITS de QUELQUES-UNS"
Sur l'affiche du PC, on peut lire "LES VIES DE TOUS, LES PROFITS DE QUELQUES UNS" - Les privatisations tuent encore, personne ne contrôle les grandes infrastructures. L'Italie s'effondre sur la vie de ceux qui travaillent pour remplir les poches de ceux qui spéculent. Il faut immédiatement un plan d'entretien extraordinaire de la part de l'État - NATIONALISATION IMMÉDIATE
Premières réactions du Parti Communiste (PC) en Italie: :
Déclaration du PC :
DÉSASTRE DE GÊNES
Il semble que 25 millions d'utilisateurs par an passaient sur ce maudit pont. Il s'agissait de l'une des routes à péage les plus chères. Combien de milliards d’euros ont été empochés par les sociétés privées, sans qu'évidemment ils ne tiennent compte de la sécurité? La tragédie est similaire à celle qui s’est produite dans les Marches en 2017. Ces "seigneurs du marché" privatisent leurs profits en répercutant les dangers et l'insécurité sur l'ensemble de la population. Parfois, ce ne sont même pas des sociétés multinationales, mais des «maîtres» italiens, prouvant que le problème ne réside pas dans la souveraineté mais dans le marché. Le problème est le capitalisme. Les grandes infrastructures doivent être expropriées et nationalisées. Il faut établir un plan d'entretien majeur (également sur tout le territoire) qui garantirait la sécurité et des centaines de nouveaux emplois, brisant toutes les contraintes de compatibilité de l'UE. Récupérons les biens volés. Pour ce faire, nous avons besoin de l’État. Pour ce faire, nous avons besoin du socialisme.
Déclaration de Marco Rizzo, secrétaire général du PC :
CATASTROPHE DE L'A10, PAS UNE FATALITÉ MAIS DES RESPONSABILITÉS PRÉCISES
Tout d'abord, je voudrais exprimer mes condoléances aux familles des victimes de cette catastrophe, mais elles ne sont pas le résultat de l'impondérabilité de la nature. Les causes générales sont dues aux processus de privatisation des infrastructures stratégiques. En particulier, ce tronçon d'autoroute est l'un des plus payants et des plus rentables. Pour qui ? Pour les sociétés privées qui gèrent les autoroutes. C'est à dire, pour ceux qui avaient et ont encore l'obligation d'effectuer un entretien extraordinaire et aussi des remplacements (les ponts sont reconstruits quand ils sont vieux). Le problème, comme toujours, c'est le profit. Désormais, en dehors de la responsabilité pénale, le gouvernement doit exiger des dommages-intérêts de "leurs seigneurs" et résilier le contrat de privatisation afin de restituer à la gestion publique les sections rentables des infrastructures (celles qui ne génèrent aucun revenu étant restées publiques). Qui sait si le "changement" passera aussi par Gênes?
SOURCE: