YÉMEN : Il a fallu 200 000 morts et le scandale Khashoggi pour que les États-Unis appellent enfin à des négociations
La guerre contre le Yémen aujourd’hui est un exemple brutal de la façon dont l’expansion des intérêts capitalistes mondiaux détruit les nations.
Cela prend d’abord la forme du néolibéralisme (souvent innocemment qualifié de mondialisation) et ensuite, au moment où commence l’inévitable effondrement structurel du pays ciblé (avec son inévitable résistance populaire qui mine l’ordre politique), on passe à une forme plus directe de violence.
La guerre contre le Yémen a pris la forme la plus violente qui soit. Le pays est totalement assiégé dans l’intention évidente de provoquer une famine qui tuera la population résistante.
Les pays attaquants, les États-Unis, l’Arabie saoudite, la Grande-Bretagne et les Émirats arabes unis, avaient prévu de s’emparer des ressources du Yémen mais leur guerre d’agression piétine. Ils font maintenant les premiers pas pour y mettre fin. le coût de cette guerre, en termes financiers comme d’image, augmente constamment et Ils ont finalement avoué qu’ils étaient dans une impasse.
Ce n’est pas un hasard si ce revirement intervient après la récente crise autour de Khashoggi et du prince clown Mohammad bin Salman. C’est ce meurtre qui a attiré l’attention sur son rôle de premier plan dans la guerre génocidaire contre le Yémen.
Un grand reportage récent du New York Times a attiré l’attention sur la famine provoquée par la guerre. Il contient des images horribles de petits enfants affamés. Dans un nouvel épisode ridicule de censure, Facebook a supprimé les extraits de l’article qui comprenaient des photos parce qu’elles montraient des enfants ’nus’ agonisants, qui n’avaient plus que la peau sur les os. Le propriétaire de Facebook, Mark Zuckerberg, voulait peut-être rendre service à son pote Mohammad bin Salman, mais cela n’a fait qu’augmenter la couverture médiatique de la guerre.
[…]
LA SUITE EN LIEN CI-DESSOUS :
VOIR ÉGALEMENT LE LIEN CI-DESSOUS :