MADURO SI, YANQUI NO ! SOLIDARITÉ AVEC LE VENEZUELA – Communiqué de la Ligue de la jeunesse communiste du Canada
La YCL-LJC condamne avec véhémence le coup d’État contre le Venezuela perpétré par les États-Unis, le Canada, l’Union Européenne et les gouvernements réactionnaires d’Amérique du Sud, incluant ceux du Brésil et de la Colombie, les deux représentant des bases arrières potentielles pour des plans d’invasion de l’impérialisme OTAN et US.
Plus particulièrement, nous condamnons le rôle que joue le Canada dans la démonisation du Venezuela et de son gouvernement depuis plusieurs années déjà. En fait, le Canada a fait beaucoup plus que simplement reconnaitre Juan Guaido comme le Président intérimaire du Venezuela. Depuis plusieurs années, le Canada a joué un rôle de premier plan dans la déstabilisation du pays tant du point de vue matériel que logistique à travers des actions qui incluent sanctions financières contre le gouvernement, appui à une Cour suprême « en exil » depuis 2016. En outre, deux semaines avant l’auto-proclamation de Guaido en tant que Président, Chrystia Freeland s’est entretenue avec lui au cours d’une réunion bilatérale.
Bien que la reconnaissance de Juan Guaido comme nouveau président par les États-Unis, l’OTAN et leurs alliés fasse partie d’un plan plus large visant à déstabiliser le pays, il n’en demeure pas moins que celle-ci représente une fuite en avant dans les visées impérialistes dont le but est de forcer les Vénézuélien.nes à revenir à l’époque de la dictature de Pérez Jiménez, à une époque où leur pays n’était pas dirigé depuis Caracas, mais depuis le Pentagone et où ce modèle était étendu à l’échelle de l’Amérique latine.
De plus, la reconnaissance de ce chef d’État parallèle par les puissances impérialistes pave dangereusement la voie à l’émergence de scènes de violence dignes d’une guerre civile qui pourraient justifier une intervention militaire. Ce danger se situe à un niveau jamais vu depuis l’invasion du Nicaragua par les troupes états-uniennes en 1988, ce qui a généré entre 30 et 50 mille morts […]
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