GISCARD ou le grand tournant EURO-ATLANTISTE destructeur pour notre pays …
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L’ex-président Valéry Giscard d’Estaing vient de mourir à un âge avancé. Quoi qu’il en soit de l’homme, que nous n’avons pas à juger comme tel, ou de la douleur de ses proches, que nous respectons, les militants franchement communistes et progressistes que nous sommes ne peuvent porter qu’un jugement très sévère sur son bilan politique.
UNE OBSESSION DÈS LES ANNEES 1960 : COMPRIMER LES SALAIRES, CORSETER LES DÉPENSES DE SANTÉ
Né à Coblence – tout un symbole ! – et héritier d’une dynastie de grands bourgeois qui, c’est un euphémisme, ne s’est guère illustrée par un patriotisme flamboyant*, VGE fut, en tant que ministre des l’Economie et des Finances du Général de Gaulle, un artisan majeur de ce que l’on ne nommait pas encore austérité mais « plan de stabilisation » : en clair, la compression des petits et des moyens salaires et le maintien de millions de Français, ouvriers et employés mais aussi petits et moyens fonctionnaires, artisans, paysans et petits commerçants, aux marges de la gêne et de la misère. En effet, l’explosion sociale de Mai-Juin 1968, qu’avaient précédée de nombreuses grèves de masse organisées à l’initiative de la CGT (ces grèves exigeaient la hausse du SMIG, l’abrogation des ordonnances contre la Sécu et la retraite à 60 ans), n’est nullement née des gesticulations sur-médiatisées d’un étudiant anarchiste bouffi de mépris de classe et d’anticommunisme, mais d’un élan général de la classe ouvrière et de la jeunesse populaire contre une politique durement inégalitaire : celle qu’incarnaient alors solidairement Giscard et Pompidou, l’ex-fondé de pouvoir de la Banque Rothschild qui fut premier ministre du général de Gaulle avant de devenir le second président de la Vème République.
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