MON ÉCOLE VA CRAQUER ! En grève jeudi 13 janvier 2022
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Comme prévu, la situation épidémique atteint des sommets de contamination. Le ministre de l’éducation, lui, continue de faire le choix de maintenir les écoles ouvertes « quoi qu’il en coûte ». Il allège les mesures protectrices, notamment sur les fermetures de classe et l’isolement des élèves, désorganisant totalement l’école, mettant les personnels, les élèves et leur famille en danger et les enseignants en souffrance professionnelle. Le SNUipp-FSU considère que la situation n’est plus tenable et appelle les personnels à se mettre en grève le 13 janvier. Il propose aux autres organisations syndicales de s’y joindre.
Des mesures inconséquentes
Au 5 janvier, la France dénombrait 332.252 nouveaux cas en 24h. Malgré une contagiosité accrue du variant Omicron, en particulier chez les 6-10 ans, et la fermeture de 9 200 classes et 47 453 cas confirmés d’élèves le 6 janvier, le Ministre ne prend pas la mesure de la situation et se félicite de garder les écoles ouvertes coûte que coûte. Faisant des paris risqués pour la santé, il allège les mesures de tests et d’isolement. Pourtant « sur le plan purement scientifique, il est demandé de faire un PCR ou un test antigénique à J0, ce qui est souvent inutile car le délai d’incubation est autour de cinq jours.[…] le test à J6 n’a pas été gardé alors que c’est celui qui est le plus significatif » explique Michaël Rochoy, médecin et membre du collectif « du côté de la science ».
Autre exemple du déni de réalité, l’approvisionnement en autotests gratuits en pharmacie n’a pas été anticipé, entraînant une pénurie qui les rend peu voire pas accessibles. Si l’annonce par le premier ministre de la fourniture de masques chirurgicaux aux personnels répond à la demande récurrente du SNUipp-FSU, elle reste à concrétiser rapidement puisque c’est maintenant que les écoles en ont besoin. La nécessité d’une fourniture également en masques FFP2 reste prégnante notamment pour les enseignants de maternelle et les AESH très proches des élèves. Et que dire des mensonges de Jean-Michel Blanquer sur la prétendue faible contamination des enseignants, sur l’équipement soit disant généralisé en capteurs de CO2 ou sur les masques FFP2 « réservés au soignants ».
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