ENFUMAGE : loi « POUVOIR D’ACHAT » : travailler plus pour gagner moins
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Le vote des deux premières lois pour le « pouvoir d'achat » a entériné un ensemble de mesures libérales, qui oscillent entre les miettes et les dispositions servant à attaquer. Pour les adopter, LREM a pu compter sur ses alliés de LR et du RN. Pour arracher des revendications à la hauteur, il faut d'urgence un plan de bataille pour la rentrée !
Avec le vote du Projet de loi de finances rectificatives à l’Assemblée Nationale qui faisait suite à celui de la loi sur le pouvoir d’achat, se clôt la première séquence parlementaire du quinquennat, marquée par la perte de majorité absolue pour l’exécutif et la recherche d’alliés pour légiférer. L’adoption de ces textes a été essentiellement permise par des accords entre LREM et LR avec le soutien du RN, formant un arc de force pro-patronal. Et derrière les aides anecdotiques, les textes adoptés fourmillent d’attaques contre le droit du travail.
Des primes, des heures supp’ et quelques centimes à la pompe : la recette pour ne pas toucher aux profits
Déjà, la loi adoptée la semaine dernière s’inscrivait dans la tactique patronale du moment face aux grèves pour les salaires : concéder des primes, jamais des augmentations de salaire. Ainsi, le montant maximum de la prime Macron a été rehaussé à 6000 euros alors même qu’en moyenne les salariés n’ont reçu que 500 euros grâce à cette prime. Dans la même veine, ce sont surtout des coups de pouce pour le patronat qui ont été adoptés comme la hausse du plafond pour défiscaliser les heures supp’ (une revendication permanente de la droite) ou la possibilité de se faire payer ses RTT. En clair, une attaque contre les 35 heures, contre les congés payés et une indication que pour Macron et ses alliés de LR et du RN, face à l’inflation, il faudra travailler encore et toujours plus, tout en gagnant moins.
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