Grande marche, la TENTATION de la France INSOUMISE de griller la priorité aux SYNDICATS
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Jean-Luc Mélenchon exprimait son souhait, le 5 juillet, que la NUPES lance une grande marche contre la vie chère en septembre pour donner le la de la rentrée sociale. Depuis, la France Insoumise est à la manœuvre pour ne pas froisser, voire pour associer au mois d’octobre, les organisations syndicales qui organisent, elles, une journée de grève interprofessionnelle sur les salaires le 29 septembre.
« Nous aurons une belle marche à la moitié du mois d’octobre ». Lors du meeting de clôture de l’université d’été insoumise, ce dimanche, Jean-Luc Mélenchon concrétise un projet imaginé début juillet. Celui d’une grande manifestation « contre la vie chère ».
C’est qu’avec un score de 22 % à la présidentielle et 75 députés élus aux législatives, la France insoumise est sans conteste la première force politique de gauche aujourd’hui. De par la place de choix qu’elle occupe au sein de la Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociales (NUPES) elle est également la figure de proue de l’opposition politique. Une place de choix, qui lui permet de se rêver à la tête d’un potentiel mouvement social, qui pourrait être un parfait marchepied vers le pouvoir en cas de dissolution de l’Assemblée nationale.
Priorité aux syndicats
Or, en faisant cette annonce, le triple candidat à la présidentielle sait pertinemment qu’il bouscule un certain ordre des choses. Et prévient : « Si tout le monde n’est pas d’accord, et bien c’est pas grave, on fera avec ceux qui sont d’accord. » On sait que la petite phrase vise globalement les syndicats, habitués à être à la manœuvre lors des manifestations sociales. On se doute qu’elle vise plus précisément encore Philippe Martinez, le secrétaire général de la CGT, le syndicat le plus à même de mobiliser dans la rue.