CRISE DU LOGEMENT EN BRETAGNE : LE « STATUT DE RÉSIDENT EN BRETAGNE », UNE IDÉE DANGEREUSE
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Situation plus que tendue en Bretagne pour le logement et, surtout, pour les travailleurs et concitoyens qui souhaitent s’installer pour simplement vivre dignement.
Les hausses de prix récentes, liées à une série de spéculations capitalistes tant sur le marché immobilier que sur les matériaux de construction et les travaux de rénovations, mêlées à l’augmentation drastique des « AirBnb » et des résidences secondaires ont produit cette crise historique du logement.
D’après le journal Le Monde, les prix de l’immobilier dans le Morbihan ont bondi de 15% en un an et de 38% depuis 2017. Du rarement, voire du jamais vu qui poussent de plus en plus les travailleurs et citoyens des classes populaires à quitter leurs départements de Bretagne pour laisser la place à une population de classe sociale plus aisée, moins productrice de biens mais plus spéculatrice, moins présente également car plus portée sur les « déplacements pro » voire tout simplement sur un projet de résidence secondaire, et moins portée sur les postes de fonctionnaires les plus nécessaires à la population (enseignants, hospitaliers, gardiens de la paix, agents des routes et des communes etc).
Contre ce fléau que provoque la dérégulation capitaliste portée par la « construction européenne » chère à l’ensemble du mouvement nationaliste breton (ce ne sera pas la première fois qu’ils se tournent vers la « GrossEuropa » dominée par l’impérialisme allemand pour combattre l’idéal républicain révolutionnaire et patriotique et les « idées de 1789 »), ce dernier fait courir progressivement sa revendication de faire reconnaître un « statut de résident en Bretagne » (porté par un manifeste du même nom dont le défenseur est Nil Caoussin, conseiller régional du groupe « Breizh a-gleiz ») qui permettrait de « combattre la crise du logement en donnant la priorité à ceux et celles résidents en Bretagne ».
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