AFFAIRES MC KINSEY : MACRON TRANQUILLE, « IL N’A PAS GRAND-CHOSE À CRAINDRE » -Par Régis de Castelnau
/image%2F1449569%2F20221128%2Fob_553362_regis-de-castelnau-avis.jpg)
Le Parquet National Financier, a été créée par François Hollande profitant de l’aubaine de l’affaire Cahuzac. Possédant une compétence nationale, il était le moyen de centraliser les affaires politico-financières. Ce qui permettait d’étouffer celles qui étaient de nature à gêner le parti socialiste, et activer celles qui pouvaient permettre de mener des raids judiciaires. Cette triste officine dont la composition fut surveillée comme le lait sur le feu, a bien rempli son office. Le dossier le plus emblématique est bien évidemment celui du printemps 2017 avec l’opération menée dans le but de disqualifier la candidature de François Fillon, candidat officiel de la droite à l’élection présidentielle. Avec l’objectif irréfutable François de permettre l’élection d’Emmanuel Macron qui était le véritable candidat du PS, la présence du calamiteux Benoît Hamon n’étant là que pour faire diversion. Le comportement du PNF pendant le premier quinquennat a confirmé que le nouveau président pouvait compter sur sa sollicitude.
Nous avons décrit dans notre livre (auquel on renvoie) les méthodes utilisées pour remplir cette mission. Du dossier Alstom au coffre-fort de Benalla, en passant par les affaires Kholer, Ferrand, Delevoye et autres, la haute fonction publique judiciaire a démontré que son choix de 2017 n’était pas dû au hasard et qu’elle entendait ne faire aucun chagrin au système Macron.
Surprise le 24 novembre dernier avec le communiqué du patron du PNF recruté par Emmanuel Macron, nous apprenant la poursuite d’une enquête préliminaire contre McKinsey en matière fiscale et l’ouverture de deux informations judiciaires avec désignation d’un juge d’instruction. Comme d’habitude le système médiatique s’est emparé de cette information et nous a raconté à coups d’approximations et de contresens une histoire qui n’est pas la bonne. Non, il faut être clair, c’est une « infox », les magistrats du PNF n’ont pas brutalement décidé de se pencher sérieusement sur les dérives juridiques, judiciaires et morales du macronisme.
POURSUIVRE LA LECTURE :