GUERRE EN UKRAINE : MERKEL ET SES MENSONGES CRIMINELS - Par Régis de Castelnau
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Habités par un mélange de panique et d’illusion, les dirigeants européens continuent à refuser de voir le réel en avançant comme des somnambules. Il ne sera pas question ici de faire la liste des imbécillités qu’ils profèrent mais de pointer les désastreuses déclarations de l’ancienne chancelière allemande Angéla Merkel à propos des accords de Minsk. Désastreuses parce qu’elles vont avoir un impact considérable sur le rapport de force dans la guerre hybride globale qui oppose l’Occident au reste du monde. Merkel vient de reconnaître que les accords de Minsk, dont l’application aurait permis d’éviter la guerre en Ukraine et la tragédie pour son peuple, n’était dans son esprit qu’un chiffon de papier. Accords qu’elle avait parrainés, promus, et soutenus. Elle est venue tranquillement nous dire que tout cela était bidon, qu’il n’avait jamais été question de les appliquer, mais que c’était une manière de gagner du temps pour se préparer à faire la guerre à la Russie.
La genèse des accords de Minsk
En février 2014, des manifestations populaires contre la corruption se sont déclenchées à Kiev, capitale de l’Ukraine. Une partie des manifestants protestait contre le fait que le président Ianoukovitch venait de renoncer à la signature d’un accord avec l’Union européenne au profit d’un partenariat économique avec la Russie. Depuis la chute de l’URSS, des pays de l’ancienne union, l’Ukraine était le plus arriéré économiquement et le plus corrompu. Profitant de l’occasion, les États-Unis, par l’intermédiaire de Victoria Nuland et de la CIA, ont organisé un violent coup d’État et déposé le président légitime, au profit de ses relais dans le pays, Oleksandr Tourtchynov et Arseni Iatseniouk, avant d’organiser une élection truquée portant au pouvoir Petro Porochenko, un oligarque qui résidait jusqu’alors aux États-Unis.
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