Usure prématurée, carrières incomplètes, les VRAIS ENJEUX DES RETRAITES !
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On va, une nouvelle fois, rentrer dans le « dur » avec une nouvelle réforme des retraites, une de plus après les précédentes, et bien sûr avant les suivantes. Macron a même éprouvé le besoin de nous assurer qu'elle serait en œuvre pour l'été - mode pas de charge !
Voir notre dossier sur les réformes successives des retraites depuis 2007 ICI
Car c’est un enjeu essentiel pour le capitalisme : il s’agit, encore et toujours, de rentabiliser au maximum la force de travail, ce qui veut dire augmenter sa durée, son intensité, et quand ce n’est pas possible, diminuer son coût – ici en diminuant les pensions, en particulier avec le système des décotes.
Nous en sommes aujourd’hui, pour le régime général, à la retraite complète à 62 ans, avec 42 ans de cotisations (et ça va encore augmenter jusqu’à 43 ans) ; plus des régimes spéciaux d’ailleurs en voie d’érosion par effet d’âge et de conditions d’embauche différentes au fil des générations, par exemple à la RATP.
Toutes les revendications syndicales se calent sur cette double logique, âge + annuités, la plus répandue étant 60 ans et 37,5 ans de cotisations – le retour en fait à la situation de 1982.
Quant aux projets du gouvernement, on ne les connaît pas clairement (on y verra un peu plus clair en janvier), ils chicanent entre 64 et 65 ans et n’ont toujours pas dit le moindre mot sur la pénibilité.
Mais il y a un problème, largement occulté sauf dans les secteurs les plus directement concernés. Une retraite complète dans ces conditions, qui la touche désormais en vrai ? Pourquoi nous parle-t-on régulièrement des « vieux dans la misère », du minimum vieillesse, et autres catastrophes ?
Tout simplement parce qu’une part très importante des prolétaires ne touche pas et n’a jamais pu toucher une retraite complète. Quand il n’est pas mort avant.
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