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ITALIE: un appel à la grève générale lancé pour le 26 mai pour l’augmentation des salaires
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Sous l’effet de la crise systémique du capitalisme, avec un système financier au bord du gouffre et en crise permanente, la Banque Centrale Européenne n’a eu de cesse ces dernières années que de faire tourner la planche à billet de la création monétaire massive. Un « assouplissement quantitatif » selon ses termes consistants à donner sans aucune contrepartie chaque mois des dizaines de milliards d’euros aux grandes banques privées, assurances et autres multinationales. Cet argent que la BCE et l’euro interdisent comme financement des besoins vitaux des populations, puisqu’avec l’Euro, les Etats se sont vu interdire de financer leur budget via la banque centrale. Et bien cet argent il est privatisé pour servir directement et exclusivement les intérêts du Grand Capital. Qui paye tout cela ? et bien ce sont les travailleurs. Avec notamment une inflation massive. Une inflation qui est par ailleurs alimentée également par l’inflation des budgets militaires au service de la guerre menée par l’OTAN contre la Russie. Rappelons que l’Europe et l’OTAN impose des budgets militaires à hauteur de 2% du PIB. Résultat en France, là où Macron explique qu’il n’y a pas d’argent pour les salaires et les retraites, il dépense 413 milliards d’euro pour la guerre, en augmentant de 40% les achats d’armes.
Même cause même effet de part et d’autre des Alpes. En Italie, l’inflation est de 9% et les salaires, sous la contrainte de l’euro sont bloqués. Résultat un appauvrissement massif des travailleurs.
C’est dans ces conditions d’euro austérité que la principale centrale syndicale de lutte d’Italie, affiliée à la Fédération Syndicale Mondiale prend l’initiative. En lançant une journée de grève générale ce 26 mai.
Un mouvement qui fait un écho manifeste à celui des travailleurs en France contre la réforme des retraites, directement imposée par l’UE via les directives du semestre européen.
Face aux ravages du Capitalisme et de son Union Européenne, arme de guerre et de destruction massive des salaires, l’unité des travailleurs
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