RÉPRESSION EN UKRAINE : un témoignage de Maxim Goldarb (président de l'Union des Forces de Gauche - pour un Nouveau socialisme)
/image%2F1449569%2F20230515%2Fob_e46cf3_odessa-incendie.jpeg)
L’incendie de la Maison des syndicats d'Odessa le 2 mai 2014 par des forces fascistes ukrainiennes : une soixantaine de personnes meurent dans cet incendie criminel. les victimes, des militants de gauche, communistes, syndicalistes, opposants aux réformes de Kiev, fédéralistes….Depuis, aucune enquête judiciaire sérieuse n’a été engagée…
/image%2F1449569%2F20230515%2Fob_473c15_fb-img-1684082179160.jpg)
/image%2F1449569%2F20230515%2Fob_cf5f91_fb-img-1684061990380.jpg)
Zelenski, l'idolde de l'Union Européenne en amicale compagnie de Georgia Meloni, présidente du Conseil italient, issue du parti post-fasciste "Frères d'Italie" et admiratrice de Mussolini.
******
Maxim Goldarb est le président de l'Union des Forces de Gauche (pour un Nouveau socialisme). Voici son témoignage sur la répression en Ukraine.
L’Ukraine a longtemps été considérée comme le pays le plus libre de l’espace post-soviétique. Jusqu’à il y a dix ans, les partis politiques et les organisations publiques de toutes les couleurs et une variété de médias agissaient librement dans notre État et les adversaires politiques, les journalistes et les militants pouvaient critiquer ouvertement et sans crainte les autorités. Toute tentative d’éviter la critique des activités des autorités est devenue la cause d’un grand scandale, il y a donc eu peu de tentatives de ce type.
Mais tout a radicalement changé depuis [les manifestations et les émeutes de] l’Euromaïdan de 2014. Le régime oligarchique d’extrême droite qui a pris le pouvoir avec une idéologie nationaliste a commencé à persécuter ses opposants en utilisant des méthodes terroristes.
L’exemple le plus tragique non pas de persécution mais d’assassinats par le régime au pouvoir à Kiev contre des opposants idéologiques s’est produit à Odessa le 2 mai 2014, lorsque des militants nationalistes avec la pleine connivence et l’aide des autorités ont empêché les activités antifascistes qui se déroulaient dans la Chambre des syndicats en mettant le feu au bâtiment, ce qui a poussé de nombreuses personnes à se jeter par les fenêtres pour fuir les flammes et ont mis fin à leurs jours en frappant le sol. Plus de 40 personnes ont été tuées à cette époque, dont Vadim Papura, membre du Komsomol (le syndicat des jeunes communistes) ainsi qu’Andrei BraJevsky, membre de l’organisation de gauche Borotba.
POURSUIVRE LA LECTURE :