/image%2F1449569%2F20160112%2Fob_f19e9f_el-diablo-logo.jpg){kind=logo}
/image%2F1449569%2F20240607%2Fob_e12966_non-3-guerre-mondiale.jpg)
/image%2F1449569%2F20230929%2Fob_a9994b_gramsci-portrait.jpg)
/image%2F1449569%2F20231207%2Fob_63cb78_palestine-barghouti-affiche.jpg)
/image%2F1449569%2F20240217%2Fob_caefb2_paix-ensemble-colombe.jpg)
L'ÉCOLOGIE sans lutte des classes, c'est du jardinage ! – [Parti communiste ouvrier russe -RKRP-CPSU]
/image%2F1449569%2F20230614%2Fob_0e844a_ecologie-capitalisme.jpg)
/image%2F1449569%2F20230614%2Fob_3bc8f3_pc-ouvrier-russe.jpg)
Publié initialement le 5 juin 2023
Aujourd'hui, c'est la journée mondiale de l'environnement. Cette fête écologique, conçue pour attirer l'attention sur les problèmes environnementaux, est célébrée chaque année le 5 juin. Il a été créé par l'Assemblée générale des Nations Unies en 1972. Depuis lors, cette journée est devenue un symbole de la lutte pour la conservation de la nature et le développement durable.
Ce sera peut-être une découverte pour quelqu'un, mais l'URSS a été pionnière dans la résolution de nombreux problèmes environnementaux. En 1924, la Société panrusse pour la protection de la nature a été créée. L'idée d'une telle organisation a été approuvée par les dirigeants du Commissariat du peuple à l'éducation Anatoly Vasilyevich Lunacharsky et Nadezhda Konstantinovna Krupskaya. Les membres de la société ont planté des arbres, collecté des graines, nettoyé des sources et des petites rivières, créé des forêts scolaires. Grâce à eux, de nombreuses zones naturelles spécialement protégées sont apparues, dont beaucoup existent encore aujourd'hui. Déjà en 1960, une loi sur la protection de la nature a été adoptée en URSS.
La soi-disant « économie circulaire », dont on ne parle qu'en Occident, a été largement mise en œuvre en URSS. Tous ceux qui ont connu la vie en URSS se souviennent qu'ils ont ensuite remis des vieux papiers, des bouteilles, des chiffons, de la ferraille collectée et d'autres matières recyclables. Certes, en termes de niveau d'emballage, l'URSS a beaucoup perdu, mais il y avait beaucoup moins de déchets que maintenant.
Il en va de même pour la qualité des produits alimentaires. Oui, le poulet soviétique bleuté et indescriptible avait l'air misérable comparé au poulet capitaliste juteux gonflé d'hormones. Eh bien, le fait que ce soit respectueux de l'environnement, la compréhension de cela n'est pas venue immédiatement ...
Bien sûr, l'Union soviétique avait également de graves problèmes environnementaux liés à l'industrialisation accélérée, sans lesquels le pays n'aurait pas survécu. Mais ils auraient été résolus dans une économie planifiée. Cependant, le thème de l'écologie à la fin des années 80 a également été utilisé par les nouveaux « démocrates » pour saper le socialisme. Cependant, si le capitalisme russe a pu résoudre certains des problèmes environnementaux existants, ce n'est que par l'effondrement complet de certaines industries...
On peut dire la même chose de la situation mondiale dans son ensemble. Par exemple, seules les 100 plus grandes entreprises sont responsables de 71 % des émissions mondiales. Cependant, les gouvernements bourgeois du monde entier se font concurrence pour réduire leurs impôts. Et si vous prenez l'industrie du plastique dans le monde entier, pendant des décennies, elle a été autorisée à fonctionner avec une réglementation gouvernementale minimale. Et en résumé : « La production et la consommation de plastique deviennent un moteur important de la crise climatique. De plus, les déchets plastiques, en particulier ceux à usage unique, s'accumulent dans les décharges, le long des routes et dans les rivières, qui transportent d'énormes quantités de plastique dans l'océan.
Et ce n'est pas surprenant. Le capitaliste s'efforcera toujours et partout d'extraire le maximum de profit, quelles qu'en soient les conséquences. Par conséquent, dans le cadre du capitalisme, il ne sera jamais possible de surmonter les problèmes environnementaux. Notre planète ne peut être sauvée que par une planification scientifique de la production et de l'activité économique humaine, en tenant compte de toutes les conséquences pour la nature. Dans les éléments d'une économie de marché, tout en maintenant la propriété privée des moyens de production, la concurrence et la recherche du profit, une telle organisation de la vie humaine n'est tout simplement pas possible.
Ou, comme l'a dit le syndicaliste et écologiste brésilien Chico Mendez : « L'écologie sans lutte des classes, c'est du jardinage ! » .
Alexeï ALIOKINE