HIROSHIMA, NAGASAKI : crimes de guerre annonciateurs
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Par Joël Perichaud, Secrétaire national du Parti de la démondialisation aux relations internationales
De 200 000 à 250 000 personnes dans les deux villes et d’innombrables autres dans les années suivantes sont mortes directement des suites des bombardements nucléaires américains…
Ces bombardements nucléaires constituent l’un des crimes de guerre les plus horribles et meurtriers jamais commis. À ce jour, seuls le gouvernement et l’armée des États-Unis, leaders autoproclamés du “monde libre”, ont eu recours à l’arme nucléaire alors qu’aucune nécessité militaire ne justifiait la destruction d’Hiroshima et de Nagasaki et de leurs populations, comme l’ont souligné tous les historiens objectifs, car le Japon était alors vaincu. Le général Douglas Mac Arthur lui-même, a expliqué qu’il n’avait vu "aucune justification militaire au largage de la bombe. La guerre aurait pu se terminer des semaines plus tôt si les États-Unis avaient accepté, comme ils l’ont fait par la suite, le maintien de l’institution de l’empereur”.
Le 6 août 1945, il y a 78 ans, un bombardier américain B-29 Superfortress, envoyé par le président Harry Truman (Président des États-Unis du 12 avril 1945 au 20 janvier 1953), a largué une bombe atomique surnommée «Little Boy» sur la ville japonaise d’Hiroshima.
“ La bombe a englouti la ville dans un éclair aveuglant de chaleur et de lumière. La température au niveau du sol a atteint près de 4 000 degrés Celsius en moins d’une seconde. La bombe a vaporisé des personnes à 800 mètres du point zéro. Les statues de bronze ont fondu, les tuiles ont fusionné et la peau exposée des personnes se trouvant à des kilomètres de là a brûlé sous l’effet de l’intense énergie infrarouge libérée. Au moins 80 000 personnes sont mortes sur le coup ”. (National WWII Museum). La bombe a détruit 70 % des bâtiments d’Hiroshima et on estime à 140 000 le nombre de personnes décédées à la fin de l’année 1945. Les survivants ont souffert de cancers et de maladies chroniques.
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