NIGER : POINTS DE VUE COMMUNISTES
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Menace d’invasion du Niger L’analyse de l’Association Nationale des Communistes
Le Niger occupe une place stratégique en Afrique à cause de ses ressources naturelles essentielles et surtout de sa position de carrefour entre l’Afrique du nord, l’Afrique occidentale et l’Afrique centrale. C’est ce qui explique pourquoi la France y a maintenu une présence importance depuis l’indépendance officielle de ce pays et c’est aussi ce qui explique la présence militaire des Etats-Unis et d’une représentation de la CIA, au voisinage direct de laquelle se trouve également une présence allemande sous couvert de l’Union européenne.
L’imbrication des troupes françaises et des troupes américaines de l’AFRICOM est désormais si avancée au Niger que l’armée française ne peut plus y fonctionner sans l’aide logistique de l’armée US, ce qui démontre par voie de conséquence aussi l’imbrication désormais accomplie du néocolonialisme français et de l’impérialisme nord-américain.
Comme dans d’autres pays du Sahel ou d’autres régions d’Afrique, l’influence de l’ancien colonisateur se heurte à des résistances grandissantes, aidées par le fait que le monde est en train de basculer depuis quelques années vers la multipolarité.
Cette évolution a grandement facilité la renaissance des courants politiques panafricanistes qui font aujourd’hui le bilan de ce qu’ont donné les indépendances formelles des uns et les indépendances réelles des autres à travers le continent depuis soixante ans.
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Niger : La France ne doit pas rééditer les erreurs du passé (PCF)
Depuis le 26 juillet 2023, le Niger, qui a l’Indice de développement humain le plus bas du monde, connaît des bouleversements politiques avec une nouvelle immixtion des militaires dans le fonctionnement normal des institutions.
Le président Mohamed Bazoum élu en 2021 a été renversé par un coup d’État mené par de hauts responsables de la Garde présidentielle. Depuis, il est l’otage des putschistes. Un Conseil national de sauvegarde de la patrie (CNSP) dirigé par le général Abdourahamane Tiani, inamovible commandant de la Garde présidentielle depuis 2011, et composé d’officiers de l’armée, dirige le pays après avoir proclamé la suspension de la Constitution et des institutions. Depuis 1993, Mohamed Bazoum est le quatrième président démocratiquement élu qui est déposé par un coup d’État.
Ce coup d’État a été condamné par les organisations sous-régionales, régionales et par l’ONU. Des sanctions extrêmement sévères ont été prises contre le Niger. La CEDEAO a décidé la fermeture des frontières aériennes et terrestres ainsi que la suspension de toutes les transactions commerciales et financières avec le pays, y compris celles portants sur les produits pétroliers, l’électricité, les biens et services. Le président nigérian, Bola Tinubu, porté récemment à la tête de l’organisation, a fixé un ultimatum au 6 août pour un retour à l’ordre constitutionnel. Sinon, la CEDEAO envisage « toutes les options, y compris militaires ».
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