Fabien ROUSSEL tire à boulets rouges sur Macron et Darmanin jugés «hors sol»
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Le secrétaire national du PCF s’est tenu à distance des polémiques du week-end à gauche, préférant tabler sur la «question sociale» pour son discours de rentrée.
«Moi le bretzel, il est resté de travers !» Rires dans l’amphithéâtre comble de l’université de Strasbourg (Alsace), où se tient le campus de rentrée du Parti communiste. Dans son allocution samedi soir, Fabien Roussel a décoché une à une ses flèches teintées d’humour contre Emmanuel Macron et ses ministres «hors sol». «Est-ce qu’ils vont faire leurs courses des fois, les Le Maire, Macron, Borne et Darmanin ?», interroge le secrétaire national du PCF, manches retroussées.
Pour sa rentrée politique, le Nordiste a donc choisi de renouer avec ses classiques en tablant une fois de plus sur «la question sociale». «Sur deux ans, les hausses cumulées des prix de l'alimentation atteignent 21,4%. Les flammekueche et les crêpes deviennent un produit de luxe alors que ce sont des plats populaires ! », a-t-il poursuivi, sous les applaudissements des militants. Le patron des communistes, qui participera mercredi 30 août à «l’initiative politique d’ampleur» voulue par le chef de l’État, n’a pas manqué non plus de tancer la main tendue d’Emmanuel Macron. «J’ai failli m’étrangler quand j’ai lu les dix pages d’interview du président qui ne dit pas un mot sur ce que vivent des millions de Français, de travailleurs, de classes populaires comme les classes moyennes, des petits patrons, des retraites», a-t-il critiqué.
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Sécurité : Fabien ROUSSEL veut «renforcer les frontières» - des députés LFI agacés
C’est une problématique qui questionne tous les partis politiques depuis juin dernier… comment répondre aux émeutes qui ont éclaté en France après la mort du jeune Nahel ? Cette semaine, Emmanuel Macron déclarait vouloir « reciviliser » les quartiers populaires. De son côté, Fabien Roussel, le leader communiste, surprend également en déclarant « il est impératif de s’attaquer aux trafics et de renforcer la protection des frontières », car « partout, les Français doivent se sentir en sécurité ».
C’est une histoire qui n’en finit pas, Fabien Roussel et les insoumis s’opposent à nouveau. Depuis les émeutes qui ont secoué la France en juin dernier, le parti de Jean-Luc Mélenchon demande clairement une remise en cause de la police républicaine et des méthodes de maintien de l’ordre. De son coté, Fabien Roussel, lui, dénote à gauche en apportant son soutien aux forces de l’ordre. Le secrétaire national du Parti communiste français affirme qu’il est « urgent de retrouver des forces de sécurité, respectées et appréciées ».
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