COMMENT FAIRE D’UN TWEET UN PRÉTEXTE DE PLUS CONTRE LA NUPES ? – Par Manuel Bompard
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PRÉCISION : Les opinions exprimées dans ces articles n’engagent que leurs auteurs
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« Le Grand Soir » publie cet article (ci-dessous) de Manuel Bompard (lu sur tweeter) parce qu’il apporte des informations nouvelles, inédites, capitales et parce que LFI est trop injustement attaquée, non pour ce qu’elle fait, mais dans une course sans principe vers les présidentielles de 2027. Cela dit, à part JLM, on n’a pas vu grand monde à LFI pour se montrer solidaire du "Grand Soir" qui a tout subi, menace de procès, calomnies, jusqu’au qualificatif de nazi (rouge-brun) et une bastonnade en règle des médias quasi unanimes contre un de nos administrateurs en rupture de doxa sur un génocide bidon, made in USA.
LGS
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On y aura eu droit jusqu’à la question du service public pendant l’intervention du chef de l’État. Doriot par ci Doriot par là. Toute la bonne société médiatique s’est donc attelée à surjouer l’indignation contre le partage d’un article du journaliste Daniel Schneidermann. On a les amis que l’on mérite. Ces hypocrites n’avaient pourtant rien dit quand le pseudo-philosophe Raphaël Enthoven avait traité François Ruffin et Jean-Luc Mélenchon de Doriot. Ni quand le député du Rassemblement National Antoine Villedieu avait dit de Jean-Luc Mélenchon qu’il était un nazi.
Comédie ! En vérité, s’est déroulé sous nos yeux un mauvais coup très calculé. D’abord, la direction du PCF a cherché une querelle ridicule à François Ruffin qui avait dit en plaisantant que les militants communistes de la fête de l’Humanité avaient préparé « des punchs davantage que la prise du palais d’hiver ». Puis il y a eu pendant deux ou trois jours cette opération consistant à faire croire que la France insoumise aurait insulté Fabien Roussel en le comparant à un collabo. C’est évidemment absolument faux. D’ailleurs, l’expression utilisée par le tweet de Schneidermann (« quelque chose de ») est assez claire pour qu’on le comprenne en première lecture si l’on est de bonne foi. Cette expression résume le malaise ressenti de tous côtés au lendemain des discours de Fabien Roussel à la fête de l’Humanité ou sur sa façon de couvrir de louanges les talents de « dialogue » d’Edouard Philippe, premier ministre en exercice lors de la répression des gilets jaunes. Cette fête fut un désastre pour Fabien Roussel, interpellé par le public à chacune de ses interventions. Il fallait donc allumer un contre-feu.
POURSUIVRE LA LECTURE :
Fabien Roussel comparé à Jacques Doriot : "Fabien Roussel n’est pas Doriot, […] mais vous avez des dérives chez Fabien Roussel qui laissent je cite les mots de Daniel Schneidermann, une sorte d’arrière-goût", note Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l’assemblée nationale pic.twitter.com/HKiaXxc1fg
— franceinfo (@franceinfo) September 23, 2023
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UN ARTICLE PUBLIÉ DANS L'HUMANITÉ :
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