Menace de fermeture d’un local syndical : la CGT blanchisserie fait reculer le CHU de Bordeaux
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Au début de l’été, la direction du CHU de Bordeaux mettait un ultimatum à la CGT blanchisserie pour quitter son local. Mise sous pression par les réactions du syndicat, des buandiers et de leur soutien, celle-ci s’est vue obligée de reculer. Retour sur cette bataille toujours en cours avec Marie-Laure Charchar, secrétaire générale de la CGT Blanchisserie et militante à Révolution Permanente.
Le 15 juin dernier, la CGT Blanchisserie du CHU de Bordeaux recevait de la direction du CHU une mise en demeure de quitter leur local syndical avec la menace d’y être exclue de force. Se cachant derrière une volonté de centraliser et « mutualiser » dans un seul local syndical l’ensemble des CGT sur le site hospitalier de Haut-Lévêque, et la création d’une salle de repos pour les buandiers, en réalité, la direction du CHU opérait une attaque antisyndicale et anti-démocratique inédite. En s’attaquant au syndicat de la blanchisserie, le CHU cherchait à s’en prendre à un syndicat combatif, proche des travailleurs exerçant dans des conditions de travail rudes. Montrant le caractère politique de cette attaque, celle-ci s’inscrivait déjà plus largement dans un contexte national de répression syndicale à la sortie du mouvement contre la réforme des retraites.
Après cette annonce, la riposte n’a pas tardé du côté de la CGT et des buandiers : avec une pétition qui a trouvé un écho important, un recours gracieux déposé par le syndicat, et une mobilisation de soutien lors d’une journée de grève, ils ont réussi à faire reculer la direction. Dans cette interview, Marie-Laure Charchar, secrétaire générale de la CGT blanchisserie et militante à Révolution Permanente nous explique où en est la situation et ce qu’ils comptent faire pour faire reculer la direction jusqu’au bout.
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