Le Conseil d’État valide l’expulsion de la militante palestinienne Mariam ABU DAQQA
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Ce mercredi 8 novembre 2023, le Conseil d’État a donné son feu vert à l’expulsion de Mariam Abu Daqqa, militante palestinienne de 71 ans. Une décision inédite qui s’inscrit dans la criminalisation du soutien à la Palestine. Son avocate prévoit un recours au fond et un recours auprès de la Cour européenne des droits de l'homme.
Ce mercredi, le Conseil d’État a donné son feu vert pour l’expulsion de Mariam Abu Daqqa, militante féministe pour la cause palestinienne, qui avait été arrêtée puis assignée à résidence à Marseille le 16 octobre dernier. Alors que le tribunal administratif de Paris avait suspendu l’arrêté d’expulsion prit par le ministre de l’Intérieur dans un premier temps, cette décision du Conseil d’État infirme cette suspension.
Une décision scandaleuse qui s’inscrit dans la criminalisation du gouvernement de tout soutien à la cause palestinienne, sous couvert « d’apologie du terrorisme ». En effet, pour se justifier, le Conseil d’État a fait valoir le caractère « terroriste » du Front populaire de la libération palestinienne (FPLP), une organisation dont Mariam a été membre au cours de sa vie. Il a également évoqué « une forte recrudescence des actes à caractère antisémite » en France depuis le 7 octobre. Une honteuse association qui vise à diaboliser toute solidarité avec la Palestine, comme le dénonce Maître Julie Gonidec, l’avocate de Mariam Abu Daqqa : « Ils utilisent la notion du terrorisme pour réprimer sa parole critique qui a juste vocation à appeler à la solidarité avec le peuple gazaoui, et de dénoncer les pratiques coloniales d’Israël. » Après la deuxième intifada, quasiment toutes les organisations palestiniennes à part le Fatah ont été classées comme terroristes.
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Le Conseil d’État confirme l’expulsion de Mariam Abudaqa
Le Conseil d’État a examiné en urgence le 31 octobre dernier le recours du ministère de l’Intérieur contre la décision du tribunal administratif de Paris du 20 octobre suspendant l’expulsion de Mariam Abudaqa, militante féministe et membre du Front populaire de libération de la Palestine. Dans son ordonnance de ce jour, le juge des référés donne raison au ministère de l’Intérieur.
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