Les appareils de la CGT et la FSU discutent d’un rapprochement
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Le media en ligne « Rapports de force » a publié le 22 décembre dernier un article intitulé : « Syndicalisme : la CGT et la FSU réfléchissent et travaillent ensemble à leur rapprochement ».
On y apprend que les deux directions syndicales se sont rencontrées à trois reprises, le 10 juillet, le 14 novembre, enfin le 20 décembre et qu’elles ont décidé d’un calendrier jusqu’en 2026, date du congrès de la CGT. Apparemment, la Commission exécutive confédérale de la CGT a validé le principe et la délégation, conduite par le secrétaire général de l’UD CGT de la Seine-Saint-Denis et la secrétaire générale de la FERC-CGT (Fédération de l’Éducation, la Recherche et la Culture).
De la lutte des classes à la transformation sociale
Les deux organisations veulent promouvoir : le « syndicalisme de transformation sociale à vocation majoritaire ».
Le concept de syndicalisme de transformation sociale a débarqué dans le langage des directions syndicales de la CGT, la FSU et même Solidaires à peu près en même temps que celui de partage des richesses, que nous avons largement analysé dans nos articles. Il s’agit avec ce concept cette d’enterrer celui de syndicalisme de classe. La transformation sociale, personne ne sait ce que c’est, et l’on peut dire que Macron et ses prédécesseurs ont fait œuvre de transformation sociale dans notre pays...Mais au profit de qui ? Il s’agit bien de faire disparaitre la lutte des classes dans la CGT. Transformation sociale est du même acabit que néolibéralisme à la place de stade impérialiste du capitalisme. Il s’agit bien uniquement de changer la CGT en la social-démocratisant au maximum. Dès le congrès fondateur de la FSU en 1994 il n’a jamais été question lutte de classe. La FSU a un long passé de cogestion des instances du ministère de l’éducation nationale, avant que la loi de transformation de la fonction publique ne réduise ces mêmes instances à une peau de chagrin.
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