L'ACTUALITÉ AU JOUR LE JOUR - par El Diablo, rêveur de mieux avec son grenier des affiches syndicales et politiques
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« Celui qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas a déjà perdu. »
Bertolt Brecht
Les vérités qu’on aime le moins à apprendre sont celles que l’on a le plus d’intérêt à savoir.
Proverbe chinois
Ça devient difficile d'être de gauche, surtout si l'on est pas de droite
Guy Bedos
« Si tu trembles d'indignation à chaque injustice, alors tu es un de mes camarades. »
Ernesto Che Guevara
« Pour se protéger la bourgeoise inventera un antifascisme contre un fascisme qui n'existe pas »
Pasolini, « Écrits Corsaires »
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DÉCLARATION de l’ACADÉMIE FRANÇAISE
sur l'ÉCRITURE
dite « INCLUSIVE »
adoptée à l’unanimité de ses membres dans la séance du jeudi 26 octobre 2017
Prenant acte de la diffusion d’une « écriture inclusive » qui prétend s’imposer comme norme, l’Académie française élève à l’unanimité une solennelle mise en garde. La multiplication des marques orthographiques et syntaxiques qu’elle induit aboutit à une langue désunie, disparate dans son expression, créant une confusion qui confine à l’illisibilité. On voit mal quel est l’objectif poursuivi et comment il pourrait surmonter les obstacles pratiques d’écriture, de lecture – visuelle ou à voix haute – et de prononciation. Cela alourdirait la tâche des pédagogues. Cela compliquerait plus encore celle des lecteurs.
Plus que toute autre institution, l’Académie française est sensible aux évolutions et aux innovations de la langue, puisqu’elle a pour mission de les codifier. En cette occasion, c’est moins en gardienne de la norme qu’en garante de l’avenir qu’elle lance un cri d’alarme : devant cette aberration « inclusive », la langue française se trouve désormais en péril mortel, ce dont notre nation est dès aujourd’hui comptable devant les générations futures.
Il est déjà difficile d’acquérir une langue, qu’en sera-t-il si l’usage y ajoute des formes secondes et altérées ? Comment les générations à venir pourront-elles grandir en intimité avec notre patrimoine écrit ? Quant aux promesses de la francophonie, elles seront anéanties si la langue française s’empêche elle-même par ce redoublement de complexité, au bénéfice d’autres langues qui en tireront profit pour prévaloir sur la planète.
Lundi 25 décembre 2023, Benjamin Netanyahou a appelé à « intensifier les combats » en Palestine, promettant une « longue guerre qui n’est pas près de finir ». Depuis le 7 octobre, plus de 21 000 palestiniens ont été tués par l’armée israëlienne, dont plus de 8000 enfants et 6000 femmes, sous les coups de « l’armée la plus morale du monde » d’après les mots de Meyer Habib.
Les pourvoyeurs des charniers à Gaza s’inscrivent tous dans la même logique, celle du « choc des civilisations ». Une logique qui entend réduire un conflit vieux de 75 ans entre Israël et Palestine à un affrontement entre « civilisation » et « barbarie », entre « bien » et « mal ». Une thèse qui se traduit par un génocide, l’usage de bombes à phosphore, des hôpitaux et des écoles bombardés. Une thèse qui foule au pied le droit international, son langage et ses mécanismes servant la paix, pour lui préférer les mots de « terrorisme » enveloppés dans des déclarations guerrières pour justifier les tueries de masse.
Théorisée par Samuel Huntington en 1996, cette thèse made in USA a très vite servi les intérêts des criminels de guerre nord-américains pour justifier leurs invasions en Irak et en Afghanistan. Les différences culturelles se muent en hiérarchie. On passe “des civilisations” à “la civilisation” contre “la barbarie”. La théorie de Huntington devient ainsi le soubassement idéologique, la caution intellectuelle à la “guerre contre le terrorisme” menée par l’OTAN au Moyen-Orient. Avec des résultats terribles en termes de morts et de déstabilisation géopolitique pour toute une région du monde.