2014 - 2024 : 10ème anniversaire du conflit en UKRAINE
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Dans les prochains jours, on entendra sûrement parler d’un soi-disant deuxième anniversaire de la guerre en Ukraine. Gouvernements occidentaux, « grands » médias diffusant à longueur de journée la ligne officielle pro-US et « experts »-propagandistes de cette ligne livreront des pseudo-analyses. Toutes seront basées sur la double prémisse que le conflit en Ukraine débute le 24 février 2022 et qu’il consiste en une guerre russo-ukrainienne provoquée unilatéralement par la Russie pour assouvir les ambitions expansionnistes du «dictateur » Poutine.
Selon le « récit » US/OTAN/Kiev, tout aurait été paisible et normal avant le 24 février. Ce jour-là, sans la moindre justification et sans préavis, comme un éclair dans un ciel bleu, une invasion russe s’est abattue sur l’Ukraine innocente. En bons samaritains, les USA et leur camp seraient accourus au secours de la victime en devenant sa source de dollars et d’armes, sans oublier les mercenaires et les « conseillers » de l’OTAN pour actionner ces systèmes d’armes. Un conflit de quelques semaines tout au plus devait saigner la Russie pendant que les « sanctions » économiques l’assommeraient et ouvriraient la voie à un « soulèvement populaire » sur le modèle des « révolutions colorées » (comprendre un putsch commandité par le camp occidental pour un régime change et l’accession d’une nouvelle direction qui mettrait la Russie sous la coupe de l’impérialisme étatsunien).
Tel est le « récit » officiel, ressassé ad nauseam, avec fermeture à double tour des « grands » médias à toute analyse de ce qui se passe réellement. Seule la propagande pro-US/OTAN/Kiev est permise car elle ne survivrait pas si on autorisait aussi des analyses sérieuses. La pensée unique ne peut être imposée qu’en réduisant au silence toutes les autres. Il s’avère que la censure, présentée comme le fait des seuls « régimes autoritaires » contre lesquels les « démocraties » occidentales mènent un combat mondial pour les «valeurs», est tout à fait acclimatée en Occident. Elle y est assumée, tantôt hypocritement, tantôt fièrement.
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