CUBA : Ce que les médias des États-Unis ne disent pas sur les protestations à Cuba
/image%2F1449569%2F20240322%2Fob_2107d0_cuba-carte.jpg)
/image%2F1449569%2F20240322%2Fob_9622ed_bolivar-infos.jpg)
/image%2F1449569%2F20240322%2Fob_f26f9c_cuba-debate-xl.jpg)
Traduction Françoise Lopez pour Amérique latine–Bolivar infos
Le 17 mars, la population de Santiago, une ville de l'est est de Cuba, est sortie dans la rue pour protester contre l'augmentation des pannes et de la pénurie d'aliments. La protestation s'est produite au moment où les pénuries générées par le blocus des États-Unis envers Cuba se sont aggravées sur toute l'île. Au lieu de lever le blocus ou de sortir Cuba de la liste des Etats qui patronnent le terrorisme, le Gouvernement des États-Unis et les médias corporatifs ont exploité une fois de plus la protestation spontanée pour lancer « une nouvelle offensive médiatique contre-révolutionnaire », affirment des activistes de la solidarité avec Cuba aux États-Unis.
« Si Biden voulait réellement soutenir le peuple cubain, si le Gouvernement des États-Unis se préoccupait réellement du peuple cubain, il mettrait immédiatement fin à ce blocus, » a dit le directeur exécutif du Forum du Peuple, Manolo de Los Santos. "En effet, d'un trait de plume, il pourrait sortir immédiatement Cuba de la liste des Etats qui patronnent le terrorisme, ce qui empêche Cuba d'accéder au service financier dans le monde entier et de pouvoir faire du commerce librement. »
Immédiatement après avoir appris la protestation de Santiago, l'ambassade des États-Unis à La Havane a publié sur X: « Nous appelons instamment le Gouvernement cubain à respecter des droits de l'homme des manifestants et à s’occuper des besoins légitimes du peuple cubain. »
En fait, le Gouvernement cubain a répondu immédiatement aux protestations. Beatriz Jhonson Urrutia, la plus haute autorité de Santiago et d'autres autorités de la province sont sorties dans la rue pour discuter avec ceux qui avaient participé à la protestation et ont écouté leurs inquiétudes.
La réponse contrasté nettement avec le « respect des droits de l'homme de… manifestants » vu par les États-Unis. Pendant les six derniers mois, des centaines de milliers de personnes se sont mobilisées dans les villes et les villages de tout le pays pour exiger un cessez-le-feu à Gaza et les dirigeants nationaux et locaux les ont réprimées, en ignorant et en ridiculisant les manifestants et leurs revendications.
Le sous-secrétaire d'État des États-Unis pour l’hémisphères occidental, Brian Nichols, a écrit sur X : « Le Gouvernement cubain ne pourra pas satisfaire les besoins de son peuple tant qu'il n'adoptera pas la démocratie et l'État de droit et ne respectera pas les droits des citoyens cubains. »
POURSUIVRE LA LECTURE :