Notre argent pour L’ÉDUCATION, pas pour les canons, les milliards pour l’école publique pas pour les jeux olympiques !
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Alors que le régime Macron, sous les ordres de la Banque Centrale Européenne, la pression des marchés financiers et le leurs agences de notation, prétend compenser en faisant les poches des travailleurs les milliards d’euros qu’ils dépensent pour escalader la guerre impérialiste euro atlantique en Ukraine, ainsi que les sommes folles dépensés pour faire des cadeaux fiscaux et des « aides aux milliardaires », l’école publique est exsangue. 7 milliards trouvés en un instant pour livrer des missiles à 800 000 euros/pièce à la junte Zelenski mais pas un rond pour les salaires des enseignants. Des dizaines de milliards d’euros pour la suppression de la CVAE des entreprises, mais pas un centime pour rénover les lycées et collèges publics en ruine dans le 93 et ailleurs. C’est que ces sommes folles dépensées doivent être compensées au nom du critères des 3% de déficit public imposée par l’Euro. C’est d’ailleurs l’un des rôles essentiels de l’euro (avec celui de permettre le dumping fiscal et aux milliardaires et multinationale d’échapper à l’import de la République) que de contraindre à la réduction permanente – sous le vocable d’austérité – des dépenses pour les services publics. Des dépenses qui ne sont pourtant financées que par les impôts des travailleurs (TVA, CSG, impôt sur le revenu) et qui ne sont donc que leur strict dû. Pour financier les 7 milliards d’euros de transferts d’armes et d’aides militaires à la junte Zelenski et à l’OTAN en 2024, Macron a donc décidé de supprimer 700 000 000 d’euros de salaires des fonctionnaires d’État. Donc au premier chef de faire les poches des enseignants qui représentent près d’un agent public sur deux. Ce n’est qu’un exemple. On pourrait y ajouter les coupes dans le budget de la recherche publique, du ministère de l’écologie et autres décisions dramatiques.
Rassurez-vous le rétablissement de l’ISF et la fin de la Flat Tax n’a pas été mis sur la table. Il est vrai que cela ne fait pas partie des ordres de Bruxelles qui ciblent les dépenses de santé publique, la réorganisation du marché du travail (et sabrer dans l’assurance chômage), l’économie de la connaissance, ou encore les retraites… Comme quoi la politique de Macron n’est pas que pur hasard, ni choix discrétionnaire jupitérien. Plutôt l’exécution hargneuse des consignes passée par l’Union Européenne. Comme dans bien d’autres secteurs, Éducation Nationale ou UE, il faut choisir.
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