PENSÉE CRITIQUE : LA GAUCHE EUROPÉENNE SOUTIENT L’AGENDA IMPÉRIALISTE DES ÉTATS-UNIS
/image%2F1449569%2F20240816%2Fob_884e1e_bolivar-infos-xxl.jpg)
Par Carlos Martinez Garcia
Traduction Françoise Lopez, pour Amérique latine-Bolivar infos
Ce qu'on appelle « gauche » en Europe et aux États-Unis se donne la main et accepte le même modèle politique. Les gauche européennes ont subi depuis déjà des années la contagion de l'euro centrisme libéral. La nutrition des fondations mondialistes et du Parti démocrate des États-Unis est quelque chose de plus récent.
L'origine de cette situation dans les gauches européennes peut résider dans le soutien progressif à l'OTAN et à l'Union européenne et l'absence d'une référence de gauche dans les grands partis de ce segment purement géographique qui n’ont plus d’idéologie que Felipe González et ensuite Tony Blair ont créés. Corbyn qui a été le dernier grand espoir pour les jeunes et les syndicalistes, dans un grand parti socialiste historique, a été bassement et mensongèrement éliminé par l'alliance entre le sionisme, la City et l'appareil néolibéral du Parti travailliste. Mélenchon qui est également un personnage non contaminé a été vaincu en réalité par l'alliance de Macron, le socio-libéralisme, des verts et de l'infiltré Glauskman qui l'ont mis de côté en abandonnant l'idée du Nouveau Front Populaire. C'est-à-dire que chaque fois qu'un socialiste prêt à faire face surgit dans la zone OTAN, il est harcelé et renversé par les forces du système avec le fer de lance du mondialisme au service de l'empire et des intérêts du grand capital financier et de la « nouvelle » économie qui a besoin de la collaboration des propres élites internes des partis de « gauche » et verts qui soutiennent le capitalisme et la conservatisme occidental.
Même si les sociaux-démocrates ont été des pionniers dans le renoncement aux idées socialistes, de nombreux anciens communistes se sont rapidement unis à la fois à partir de partis post-modernes et de populismes progressistes et verts. Il est vrai que les verts et les populistes essaient d'avoir un langage différent de celui des socio-libéraux mais sur le fond, ils sont d'accord, comme sur le fait de ne pas trop critiquer l’OTAN, d'accepter les postulats de l'alliance politique et militaire et de proposer, tout au plus, une réforme de l'OTAN qui en plus d’être une tromperie, est impossible. Leur attitude face au sionisme bascule entre la collaboration et l’équidistance.
POURSUIVRE LA LECTURE :
Par Carlos Martinez Garcia Traduction Françoise Lopez, pour Amérique latine-Bolivar infos Ce qu'on appelle " gauche " en Europe et aux États-Unis se donne la main et accepte le même modèle ...
/image%2F1449569%2F20240816%2Fob_a8a10c_resume-latino-americain.jpg)
LIEN CI-DESSOUS: