Quand « Le Monde » soutient Georges Ibrahim ABDALLAH comme la corde le pendu.
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Par Jacques-Marie Bourget
Quarante ans de prison ! Voilà, sans faire de vagues, le Guantanamo made in France appliqué à Abdallah. Tous les « terroristes » condamnés il y a plus de vingt ans ont été relâchés. Pas Abdallah puisque la botte américaine de le veut pas.
Debout devant Belmondo qui meurt, l’anglophone Jean Seberg pose une question : « Qu’est-ce que c’est « dégueulasse ? » …Dégueulasse ? C’est parfois un article du quotidien Le Monde. Surtout quand son sujet porte sur le sort du plus vieux prisonnier politique de la terre, Georges Ibrahim Abdallah, le quotidien nous laisse à bout de souffle.
Dans les quinze prochains jours ce bagnard enchainé au boulet du temps doit savoir s’il pourra respirer un air libre. Ou non. Le 7 octobre à Lannemezan où il est enfermé, le révolté, marxiste libanais de 73 ans, doit comparaitre devant un trio de « juges des libertés ». Ils détiennent la clé du futur. Il faut garder en tête que cet homme, Abdallah, si l’on applique le droit et rien d’autre, est libérable depuis 1999. Vous avez bien compris, en France un Guantanamo existe : on peut maintenir en cellule un détenu qui devrait être libre depuis 25 ans. Mais cette rétention inhumaine, qui fait honte à ce qui reste de France, n’indigne pas les apôtres du convenable, comme ceux du Monde. Au lieu de publier un article clair et sec, plaidant pour que cesse l’injustice, le journal du soir sans espoir, nous débite une saga molle. Qui entend conter l’aventure de GIA sans la plume de Zola mais avec le logiciel de Bouvard et Pécuchet. Pour résumer, il faut donc comprendre : « on vous livre une histoire de terroriste, mais on s’en fout. »
Un exemple. Si vous avez un sujet à rédiger sur Albert Dreyfus, votre témoin de base, votre fil rouge, ne va pas être Hubert-Joseph Henry, l’accusateur en chef de l’officier innocent ! La mémoire crédible vous la cherchez ailleurs. Mais au Monde on ne fait pas comme-ça, le journal trouve bien plus sûr de bâtir son histoire sur la parole d’un homme qui en a trop, Louis Caprioli. Un ancien flic de la DST, un prudent qui regarde sous son lit avant de se coucher, certain que peut se cacher-là un « terroriste ». Donc, pas de gigot sans ail et pas de procès, pas d’articles sur le terrorisme, sans le bavardage de Caprioli. Pourtant, quand la presse embrasse la police, ce n’est pas la lumière qui tombe mais la nuit qui arrive.
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Georges Ibrahim Abdallah otage du Guantanamo français ⋆ Afrique Asie
Debout devant Belmondo qui meurt, l'anglophone Jean Seberg pose une question : " Qu'est ce que c'est " dégueulasse ? "... Dégueulasse ? C'est parfois un article du quotidien Le Monde. Surtout quand
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