Cour de cassation : « Chasse au SARKOZY » fin de la deuxième saison – Par Régis de Castelnau
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Par Régis de Castelnau
La Cour de cassation vient donc de rejeter le pourvoi contre l’arrêt de la Cour d’appel de Paris condamnant Nicolas Sarkozy, Thierry Herzog et Gilbert Azibert dans la fameuse affaire des écoutes.
Cette décision clôt une procédure absolument scandaleuse construite à base de violation des principes, de détournement de la loi et de politisation. C’est un des épisodes de la vendetta judiciaire lancée contre le tant détesté Nicolas Sarkozy. On attend l’arrêt de cassation dans l’affaire Bygmalion, et après il y aura l’affaire du financement libyen…
On a tout à fait le droit de détester Nicolas Sarkozy, de le combattre politiquement y compris de façon acharnée (c’est mon cas) mais ces considérations ne doivent jouer aucun rôle dans la conduite d’une procédure pénale, faisant de la décision finale un acte directement politique. Beaucoup des journalistes qui avaient assisté aux audiences de première instance et d’appel, et par conséquent constaté le vide du dossier, avaient parfois vivement posé, la question du caractère politique de l’arrêt.
Pour ma part il y a longtemps que je serine sur cette question du dévoiement de la magistrature qui a fait de la justice, en violation de la séparation des pouvoirs, une force politique autonome sans légitimité de l’élection démocratique.
Safari judiciaire contre Sarkozy
Je n’aime pas Nicolas Sarkozy comme homme politique et je ne suis pas garant de son honnêteté ou de sa morale. Ce que je sais c’est que depuis près de 20 ans la magistrature française lui voue une haine sans mélange. D’abord comme ministre de l’Intérieur puis président de la République. Cette aversion pour l’ancien président largement partagée dans les couches moyennes a exposé celui-ci à une vendetta judiciaire ininterrompue.
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