LA PEUR ET LA POLITIQUE
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On le sait depuis longtemps, la peur fait vendre, mais elle fait aussi accepter des prises de décisions que nous n'aurions jamais faites en temps normal. On se souvient tous, pour ceux qui l'ont vécu, du 11 septembre 2001, quand les tours jumelles à New York se sont effondrées et où l'on voyait des gens sauter par les fenêtres pour ne pas finir brûlés. C'est la peur qui alors les y avait poussés. De la même manière, ce triste événement servit tout un agenda géopolitique qui en réalité n'avait aucun rapport avec cet horrible attentat. Nous le savons aujourd'hui, la ligne des USA après le 11 septembre fut surtout de faire avancer leurs intérêts au Moyen-Orient. La fameuse politique de « démocratisation » de cette région a eu pour but surtout de déstabiliser les régimes politiques locaux qui étaient hostiles aux intérêts US. L'Arabie Saoudite, pourtant grande pourvoyeuse de terroriste au moment de l'attentat, la majeure partie des terroristes étaient des saoudiens, ne fut jamais inquiétée par contre l'Irak et le reste du Moyen-Orient furent vitrifié. Mais peu importait la vérité, les instances politiques américaines ont utilisé l'attentat comme un merveilleux casus belli gratuit pour faire des guerres dans des pays à grosse production d'hydrocarbures, comme par hasard. Il n'est guère étonnant que des théories du complot se soient autant développées par la suite.
La population voyant bien que l'état américain s'est servi de cet attentat comme prétexte pouvait légitimement penser qu'il y avait là complicité. Mais si le mobile existe, il n'est pas une preuve en soi d'une culpabilité. C'est le grand danger des reconstructions a posteriori ne prenant pas en compte l’enchaînement des événements. Quoi qu'il en soit, on a vu tout au long de ces dernières décennies la stratégie de la peur être utilisée en maintes occasions avec des prétextes plus ou moins loufoques en réalité. Si ce stratagème n'est pas nouveau , c'est une stratégie vieille comme l'humanité, elle a quand même pris des proportions gargantuesques avec les médias modernes.
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