QUI VEUT FAIRE SEMBLANT DE DIRIGER LA FRANCE ?
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Le spectacle politique français est chaque jour plus navrant. Je ne suis pas le seul à le constater bien évidemment, mais alors que l'on pense avoir touché le fond les politiciens français arrivent encore à creuser. Il ne fallait pas attendre grand-chose des tambouilles d'Emmanuel Macron pour garder sa petite autorité provinciale. Il a donc remplacé un euro libéral centriste par un autre euro libéral centriste dans la personne de François Bayrou. Un sinistre personnage qui a passé sa carrière au centre et à la démolition des intérêts du pays. Il faut peut-être le rappeler aux plus jeunes qu’il fut membre d'un triste parti politique appelé l'UDF. Un parti fondé par Valéry Giscard d'Estaing, le grand fossoyeur de la politique gaulliste et des intérêts nationaux français. Ce fut le parti de l'Europe bien avant le macronisme et avant l'européisme béat de la gauche mitterrandienne. Et ce groupe politique qui a fait du centre son commerce officiel, on avait en réalité affaire à de vrais extrémistes. Un extrémisme qui aujourd'hui transparaît beaucoup plus fortement maintenant que les Français prennent en pleine figure les conséquences à long terme de leur idéologie.
Car j'insiste sur cela, le centrisme n'a de centriste que le nom. Ils ne sont pas centristes au sens où ils seraient entre deux courants entre lesquels ils ne sauraient choisir de façon tranchée. Le centrisme politique n'est pas un pari pascalien entre la droite et la gauche. Ils sont avant tout porteur d'un courant antifrançais. Un rejet de la nation qui a trouvé dans l'Europe une échappatoire à la question nationale qui les tracassait tant. Ils n'ont jamais ouvertement craché sur la France, mais susurré lentement leur poison idéologique de la haine nationale et des vertus germano-européennes. Car c'est aussi un autre aspect de ce centrisme, un amour étrange pour l'Allemagne décorée de toutes les vertus. De là à penser que le centre était un refuge pour pétainiste, nous n'irons pas jusque-là, mais il y a clairement chez eux quelque chose de germanique dans leur façon de voir le monde, et de très étranger à la vision française dans son ensemble.
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