ALLEMAGNE : L'Alliance Sahra Wagenknecht (BSW en allemand), qualifiée de « conservatrice de gauche », va-t-elle faire son entrée au parlement national ?
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Sahra Wagenknecht : l’ovni des élections allemandes
L’égérie de l’extrême-gauche allemande, Sahra Wagenknecht, réussira-t-elle son pari de rentrer au parlement national, un an après la création de son parti ? À cinq semaines des élections fédérales du 23 février, les sondages la donnent comme pouvant peut-être entrer au Bundestag.
2024 aura été indubitablement son année : entre la création en janvier d’un parti qui portait modestement son nom – Alliance Sahra Wagenknecht (BSW en allemand) – et les succès électoraux de l’automne qui ont amené ses camarades aux gouvernements régionaux de Saxe et du Brandebourg, Sahra Wagenknecht a été toute l’année sous les feux des projecteurs en Allemagne.
Presque une habitude pour celle qui est née en Allemagne de l’Est, à Jena, il y a 55 ans. Car la carrière politique de cette docteure en économie a déjà souvent été mouvementée : dès le départ en réalité, car elle avait intégré la SED, le parti du régime est-allemand, juste avant la chute du Mur. Depuis, celle dont la carrure un peu frêle contraste avec sa puissance rhétorique n’a jamais cessé de jouer les trublions à l’extrême gauche.
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« Conservatrice de gauche », le pari de Sahra Wagenknecht pour les élections allemandes
Va-t-elle dynamiter le système politique allemand ? C’est l’ambition de l’ancienne communiste Sahra Wagenknecht, cheffe d’une nouvelle formation étiquetée « conservatrice de gauche » dont la possible entrée au parlement donne des sueurs froides aux autres partis.
A six semaines des législatives du 23 février, cette élue chevronnée de 55 ans a reçu dimanche une ovation debout en lançant la campagne de son parti, créé il y a un an et qui porte son nom, l’Alliance Sahra Wagenknecht (BSW).
Celle qui a déjà bouleversé les clivages avec sa ligne qui pioche à la fois dans ses racines anticapitalistes, pacifistes et prorusses, et des positions sur l’immigration proche de la droite dure, a prononcé un discours enflammé.
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