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DÉCLARATION de l’ACADÉMIE FRANÇAISE

sur l'ÉCRITURE

dite « INCLUSIVE »

adoptée à l’unanimité de ses membres dans la séance du jeudi 26 octobre 2017

Prenant acte de la diffusion d’une « écriture inclusive » qui prétend s’imposer comme norme, l’Académie française élève à l’unanimité une solennelle mise en garde. La multiplication des marques orthographiques et syntaxiques qu’elle induit aboutit à une langue désunie, disparate dans son expression, créant une confusion qui confine à l’illisibilité. On voit mal quel est l’objectif poursuivi et comment il pourrait surmonter les obstacles pratiques d’écriture, de lecture – visuelle ou à voix haute – et de prononciation. Cela alourdirait la tâche des pédagogues. Cela compliquerait plus encore celle des lecteurs.

Plus que toute autre institution, l’Académie française est sensible aux évolutions et aux innovations de la langue, puisqu’elle a pour mission de les codifier. En cette occasion, c’est moins en gardienne de la norme qu’en garante de l’avenir qu’elle lance un cri d’alarme : devant cette aberration « inclusive », la langue française se trouve désormais en péril mortel, ce dont notre nation est dès aujourd’hui comptable devant les générations futures.

Il est déjà difficile d’acquérir une langue, qu’en sera-t-il si l’usage y ajoute des formes secondes et altérées ? Comment les générations à venir pourront-elles grandir en intimité avec notre patrimoine écrit ? Quant aux promesses de la francophonie, elles seront anéanties si la langue française s’empêche elle-même par ce redoublement de complexité, au bénéfice d’autres langues qui en tireront profit pour prévaloir sur la planète.

15 Janvier 2025

Publié par El Diablo

HISTOIRE : La famille De Gaulle vend les souvenirs du général : « Un patrimoine qu’il ne faut pas disperser »

Par Chloé Sémat

Quelque 372 objets appartenant au général de Gaulle ont été mis en vente, ce lundi 16 décembre. Des enchères très prisées par les passionnés comme par l'État, qui a préempté un total de 135 biens, mais qui ont également suscité la crispation de certains milieux gaullistes, craignant une dispersion du patrimoine national. Entretien avec Pierre Manenti, historien spécialiste du gaullisme et de la Ve République.

Historiens, collectionneurs, émissaires de musées et d’institutions, simples curieux et passionnés du gaullisme… Nombre d’entre eux se sont pressés dans le XVIe arrondissement de Paris, ce lundi 16 décembre, en direction de l’appartement de l’amiral Philippe de Gaulle, décédé il y a neuf mois. L’objectif : enchérir sur les quelque 372 lots d’écrits et autres souvenirs personnels du général de Gaulle, mis en vente par Artcurial sur décision des quatre héritiers de son fils, Charles, Yves, Pierre et Jean.

Des lettres intimes à son épouse Yvonne, un livret scolaire de 3e, un serre-papiers à la marque des forces navales… Les objets et documents, aussi variés soient-ils, ont tous trouvé preneur. Ainsi, à l’origine estimé aux alentours du million d’euro, le résultat de cette succession a dépassé de loin les espérances, en s’envolant à 5,6 millions d’euros.

LIRE LA SUITE :

La famille De Gaulle vend les souvenirs du général : "Un patrimoine qu'il ne faut pas disperser"

https://www.marianne.net/societe/la-famille-de-gaulle-vendent-les-souvenirs-du-general-un-patrimoine-quil-ne-faut-pas-disperser

De Gaulle vendu aux enchères

Ultimes révélations !

Les 4 héritiers de l’amiral Philippe de Gaulle (seul fils du général de Gaulle) ont mis en vente le 16 décembre 2024, par l'entremise de la société Artcurial, la plupart des objets personnels et intimes ayant appartenu à Charles de Gaulle.

Dans cette vidéo, François Asselineau avoue avoir été choqué de constater que les quatre héritiers de l’amiral de Gaulle ont mis aux enchères 372 lots, probablement la majorité des souvenirs de leurs grands-parents qu’ils possédaient.

Cette vente est choquante à plus d’un titre.

les héritiers auraient pu faire don à la nation de leur héritage.

s’ils avaient besoin d’argent pour régler des frais de succession, les héritiers auraient pu faire une dation, c’est-à-dire être libérés de l’impôt de succession en contrepartie d’une cession à l’État d’objets très précieux, ou en l’occurrence, de certains objets ayant une valeur historique.

les héritiers de l’amiral auraient également pu négocier la cession en bloc de tous les objets ayant un intérêt historique aux Archives nationales, ou à la Bibliothèque nationale de France, ou à d’autres institutions.

Il s’agit de la vie publique et privée du plus grand homme d’État du XXe siècle et certains documents sont d'un intérêt historique ou sentimental exceptionnel.

de notoriété publique, Charles de Gaulle était un homme totalement désintéressé et il aurait été certainement opposé à toute mise à l’encan de ses affaires personnelles.

Mais les héritiers de l’Amiral de Gaulle, ont choisi de tirer le maximum de profit de leur héritag, en le mettant aux enchères, en contradiction explicite d'ailleurs avec la volonté exprimée par le général de Gaulle dans une lettre datée du 20 avril 1970.

Le seul héritier présent était Pierre de Gaulle, le 4e petit-fils du général de Gaulle, consultant en placements financiers domicilié en Suisse, qui avait fait le trajet depuis Genève pour s’assurer du bon déroulement des enchères.

François Asselineau détaille certains des objets de cette vente. Ces objets, parfois touchants, sont des témoignages qui permettent d’éclairer la situation actuelle de la France à la lumière de ce qu’aura vécu Charles de Gaulle tout au long de sa vie de combat.

Ces objets sont :

-Lettre du 20 avril 1970 écrite par Charles de Gaulle quelques semaines avant sa mort, destinée à son fils, dans laquelle le général exprime sa volonté que ses archives soient versées aux Archives nationales. Ce qui n'a précisément pas été le cas !

- lettre tapuscrite datée du 26 novembre 1946, de Churchill à de Gaulle, dans laquelle le Premier ministre Britannique interroge le chef de la France libre sur le danger soviétique et sur les États-Unis d’Europe.

- La première montre électronique Lip, offerte par le fondateur de la marque au général de Gaulle, vendue environ 520 000€ frais compris.

-Le carnet des récipiendaires de la médaille de l’Ordre de la Libération

-L’exemplaire n°3 (et dernier) de ses dernières volontés, que le général de Gaulle avait rédigé en 1952 pendant sa "traversée du désert" et qu'il avait remis à l'Amiral Philippe de Gaulle (l'exemplaire n°1 avait été remis à Georges Pompidou et le n°2 à sa fille Élisabeth de Gaulle). -La lettre du 12 janvier 1938, adressée par Philippe Pétain à Charles de Gaulle, dans laquelle le maréchal écrit “Je continue à suivre votre carrière avec beaucoup d’intérêt et souhaite de ne pas être déçu”

- Deux lettres adressées par Charles de Gaulle, alors résidant à Alger, à son épouse. Une est datée du 14 juin 1943, l’autre datée du 24 juin 1943. Dans ces lettres, Charles de Gaulle raconte son désespoir face aux manigances des Américains contre lui, et des anciens collabos de l'Allemagne devenus illico des collabos de Washington.

- Un petit mot manuscrit écrit par Joséphine Baker le 8 juin 1947, dans lequel elle dénonce les efforts des Américains pour libérer le maréchal Pétain, qui avait été emprisonné depuis 1946.

- Lettre autographe signée adressée à son fils, du 9 novembre 1969, un an jour pour jour avant son décès, dans laquelle Charles de Gaulle écrit d’une façon touchante son désir de transmettre aux générations futures, nous Français de 2025, un témoignage du combat de sa vie pour la France.

-Un carnet de notes contenant des réflexions et des citations. Par exemple cette citation de Chateaubriand “Presque toujours en politique le résultat est contraire à la prévision”. Et pour finir, celle-ci de Nicolas Machiavel “Celui qui compte sur un appui étranger trouvera un maître dans son défenseur.”

#Histoire