IL Y A DE BONNES ÉCONOMIES … [Sur le blog de Descartes]
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Certains nous disent que nous vivons au-dessus de nos moyens. Ils ont raison. Et je m’en vais vous donner un exemple très concret, très précis, de comment dans notre beau pays on jette l’argent par les fenêtres.
C’est l’hiver, et comme tous les ans la grippe nous guette. Cette année, l’épidémie a pris une ampleur exceptionnelle, et nous avons pu voir à la télévision ces images de services des urgences surchargés, des brancards qui s’accumulent dans les couloirs. Nous avons pu constater sur notre lieu de travail l’absence de nos collègues, et nous apprenons par différents moyens l’hospitalisation ou la mort de personnes fragiles de notre entourage. Mais avec plus ou moins grande intensité, la chose se répète année après année.
Tout cela a bien entendu un coût. Selon les années, les coûts pour la médecine ambulatoire varient entre 230 et 840 M€. Entre 2 et 12 millions de journées de travail sont perdues, ce qui représente entre 800 M€ et 4,8 Md€ de perte de production (1). On arrive donc à un coût qui varie entre 1 et 5,6 Md€ par an, et cela sans compter les coûts de second ordre ou difficilement monétisables, comme celui de la mort prématurée, de la désorganisation du travail induite par les absences inopinées, etc.
Pourtant, ce coût est parfaitement évitable. Nous disposons d’un vaccin contre la grippe. Il est sûr, efficace, et pas cher. La dose coûte 6 € (application comprise) et ce prix diminuerait certainement s’il était commandé en plus grande quantité. Vacciner 75% de la population, de manière à créer l’immunité de groupe, reviendrait donc à quelque 250 M€. Autrement dit, un quart du coût de l’épidémie les bonnes années, et moins d’un vingtième les mauvaises.
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Certains nous disent que nous vivons au-dessus de nos moyens. Ils ont raison. Et je m'en vais vous donner un exemple très concret, très précis, de comment dans notre beau pays on jette l'argent par
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