VERS UNE RENCONTRE TRUMP - POUTINE ?
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Le 12 janvier 2025:
Guerre en Ukraine : la Suisse prête à accueillir une rencontre Trump–Poutine
La Suisse serait disposée à accueillir un sommet entre les présidents Donald Trump et Vladimir Poutine, s’ils en faisaient la demande, a rapporté le quotidien helvétique Le Temps. Donald Trump a pour sa part déclaré que son équipe s’attelait à l’organisation d’une telle rencontre.
«À la suite du sommet du Bürgenstock, l’Ukraine, la Russie et les États-Unis ont été régulièrement informés de notre disponibilité à soutenir tout effort diplomatique permettant d’établir la paix», a déclaré au journal Le Temps Nicolas Bideau, le chef de la communication du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE).
Dans cet article publié le 10 janvier, le quotidien helvétique a précisé que, si la Suisse était disposée à accueillir une telle rencontre, les présidents des États-Unis et de la Russie «devaient en faire la demande». Berne «n’en prendra pas l’initiative», a-t-il ajouté.
Le même jour, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a salué la volonté de Donald Trump «de résoudre les problèmes par le dialogue», faisait savoir que Vladimir Poutine était «ouvert au dialogue» avec le président élu américain «sans condition préalable».
«C'est un sacré gâchis»
La veille, Donald Trump, qui doit prendre ses fonctions de président des États-Unis le 20 janvier, avait déclaré que son équipe était «en train d'organiser» une rencontre avec Vladimir Poutine, qui «veut nous rencontrer», le tout afin d’«en finir avec cette guerre» en Ukraine.
«C'est un sacré gâchis», avait ajouté Donald Trump, réitérant sa volonté, maintes fois affichée durant sa campagne, de mettre rapidement fin au conflit ukrainien s’il était réélu.
Mi-juin, le gouvernement suisse avait organisé à Bürgenstock un sommet sur l’Ukraine, ambitionnant alors de se pencher sur la paix, mais sans la Russie. Une initiative dénoncée par Moscou. Cette absence avait, notamment, poussé la Chine à décliner l’invitation.
PT
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Le 10 janvier 2025 :
Kremlin : Vladimir Poutine est prêt à rencontrer Donald Trump sans condition
Le porte-parole du président russe, Dmitri Peskov, a déclaré que Moscou se félicitait de la volonté de Trump d'engager un dialogue avec le président russe. Il a également rappelé que Vladimir Poutine était disposé aux contacts avec les dirigeants internationaux. Néanmoins, selon lui, il n'y a rien de concret à ce sujet jusqu'à présent.
Moscou salue le désir du président américain élu Donald Trump de dialoguer avec le président russe Vladimir Poutine, mais il n'y a pas encore de projet concret de rencontre, a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, lors du briefing du 10 janvier. «Nous voyons que M. Trump affirme également qu'il est prêt à résoudre les problèmes par le dialogue, nous nous en félicitons. Pour le moment, il n'y a rien de précis», a indiqué le porte-parole de la présidence russe à la presse.
Dmitri Peskov a également commenté la déclaration du président américain sur la possibilité d'une réunion trilatérale entre Donald Trump, Vladimir Poutine et le président chinois Xi Jinping. «Il n'y a eu aucune pensée précise, il suffit d'écouter ce qui a été dit en anglais. C'est-à-dire qu'il s'agit de réponses à des questions purement hypothétiques que les journalistes lui ont posées», a-t-il ajouté.
Le porte-parole de la présidence russe a rappelé que Vladimir Poutine était disposé aux contacts avec les dirigeants internationaux, y compris le président des États-Unis, Donald Trump. «Le président lui-même en a parlé à plusieurs reprises, nous en avons parlé à plusieurs reprises», a affirmé Dmitri Peskov.
Le 10 janvier, Donald Trump a déclaré que le président russe Vladimir Poutine avait exprimé le souhait de le rencontrer. Il a également annoncé les préparatifs de cette rencontre, sans toutefois en préciser la date. De plus, il a ajouté que le conflit en Ukraine devait prendre fin. Le 7 janvier, Donald Trump a déclaré qu'il ne pensait pas qu'il serait «approprié» de rencontrer Vladimir Poutine avant son investiture le 20 janvier.
SOURCE : Presse internationale