L'ACTUALITÉ AU JOUR LE JOUR - par El Diablo, rêveur de mieux avec son grenier des affiches syndicales et politiques
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« Celui qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas a déjà perdu. »
Bertolt Brecht
Les vérités qu’on aime le moins à apprendre sont celles que l’on a le plus d’intérêt à savoir.
Proverbe chinois
Ça devient difficile d'être de gauche, surtout si l'on est pas de droite
Guy Bedos
« Si tu trembles d'indignation à chaque injustice, alors tu es un de mes camarades. »
Ernesto Che Guevara
« Pour se protéger la bourgeoise inventera un antifascisme contre un fascisme qui n'existe pas »
Pasolini, « Écrits Corsaires »
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DÉCLARATION de l’ACADÉMIE FRANÇAISE
sur l'ÉCRITURE
dite « INCLUSIVE »
adoptée à l’unanimité de ses membres dans la séance du jeudi 26 octobre 2017
Prenant acte de la diffusion d’une « écriture inclusive » qui prétend s’imposer comme norme, l’Académie française élève à l’unanimité une solennelle mise en garde. La multiplication des marques orthographiques et syntaxiques qu’elle induit aboutit à une langue désunie, disparate dans son expression, créant une confusion qui confine à l’illisibilité. On voit mal quel est l’objectif poursuivi et comment il pourrait surmonter les obstacles pratiques d’écriture, de lecture – visuelle ou à voix haute – et de prononciation. Cela alourdirait la tâche des pédagogues. Cela compliquerait plus encore celle des lecteurs.
Plus que toute autre institution, l’Académie française est sensible aux évolutions et aux innovations de la langue, puisqu’elle a pour mission de les codifier. En cette occasion, c’est moins en gardienne de la norme qu’en garante de l’avenir qu’elle lance un cri d’alarme : devant cette aberration « inclusive », la langue française se trouve désormais en péril mortel, ce dont notre nation est dès aujourd’hui comptable devant les générations futures.
Il est déjà difficile d’acquérir une langue, qu’en sera-t-il si l’usage y ajoute des formes secondes et altérées ? Comment les générations à venir pourront-elles grandir en intimité avec notre patrimoine écrit ? Quant aux promesses de la francophonie, elles seront anéanties si la langue française s’empêche elle-même par ce redoublement de complexité, au bénéfice d’autres langues qui en tireront profit pour prévaloir sur la planète.
Muhammad Barrash a passé 22 ans dans une prison israélienne, souffrant de cécité, de douleur et de négligence médicale. Samedi, il a finalement été libéré.
L’histoire de Muhammad Barrash est marquée par une souffrance inimaginable. En 2002, un obus israélien «Energa» l’a frappé au cœur de Ramallah, en Cisjordanie. L’explosion a arraché sa jambe gauche, endommagé sa jambe droite et l’a rendu partiellement aveugle. En juin 2003, les forces israéliennes l’ont capturé. Il a été condamné à trois peines de prison à vie et à 40 ans additionnels.
La prison n’a fait qu’aggraver ses souffrances. Dans l’année qui a suivi sa détention, Barrash a complètement perdu la vue. Son œil droit, blessé, s’est détérioré en raison de problèmes médicaux non traités. Mais il a caché ce secret à sa mère :
«Ne dites pas à ma mère que je suis aveugle», a-t-il écrit dans une lettre depuis la prison en 2012. «Elle me voit, mais je ne la vois pas. Je souris et je fais semblant quand elle montre les photos de mes frères et de mes amis. Elle ne sait pas que l’obscurité s’est emparée de moi».
Pendant des années, les autorités pénitentiaires israéliennes lui ont refusé les soins médicaux. Il a attendu sans fin une greffe de cornée. L’intervention n’a jamais eu lieu. Son corps portait les cicatrices des éclats d’obus de guerre incrustés dans sa chair, l’état de sa jambe droite se dégradait. En 2021, il a découvert que les autorités pénitentiaires israéliennes lui ont donné des médicaments contre le cholestérol périmés, aggravant ainsi son état.