LES 20 ERREURS QUI AVEUGLENT LES EUROPÉENS
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Par Guy Mettan
Première partie − 1 à 10
Ah les cons ! S’ils savaient… » On se souvient de l’exclamation prêtée à Daladier à l’aéroport du Bourget le 30 septembre 1938, alors que la foule l’applaudissait à son retour de la conférence de Munich. 87 ans plus tard mais pour des raisons inverses, on a l’envie de répéter la même chose à ceux qui ont célébré les trois ans de guerre de haute intensité en Ukraine et les offres de négociations de Donald Trump en réclamant la poursuite des hostilités à tout prix. Au moins Daladier et ceux qui l’acclamaient avaient-ils l’excuse de vouloir la paix. Les médias et les leaders politiques européens, qui se veulent aujourd’hui « tous unis derrière l’Ukraine » et appellent à la poursuite de l’hécatombe, risquent d’être jugés demain aussi sévèrement que Daladier et Chamberlain. L’histoire ne leur pardonnera pas de s’être trompés ni d’avoir trompé leurs peuples.
Après la pseudo-conférence de paix du Bürgenstock et les pseudo-plans de paix de Zelenski, les voici en train de se précipiter aux Etats-Unis pour convaincre le président Trump de renoncer à ses négociations avec les Russes et de continuer à armer l’Ukraine « jusqu’à la défaite de la Russie ».
Cela alors que la nouvelle administration américaine a compris que Kiev ne pouvait pas gagner la guerre sur le terrain et qu’elle tente d’éviter un désastre qui affaiblirait irrémédiablement l’Europe – et donc l’Amérique par contrecoup – tout en renforçant de façon irréversible l’axe russo-chinois et le reste des BRICS. Plus les hostilités dureront, plus l’Ukraine et la position de l’Occident s’affaibliront.
On ne sait pas encore si le projet de Trump réussira, tant les résistances sont vives. En attendant son issue, il n’est pas inutile de revenir sur les erreurs de jugement, les omissions et les effets délétères d’une propagande qui a amené les peuples européens à s’aveugler sur ce conflit et les leaders européens à s’intoxiquer avec leurs propres discours mensongers. C’est ce que nous nous proposons de faire, en décryptant les contre-vérités les plus flagrantes à l’origine de cet acharnement belliciste.
1/C’est une guerre non provoquée. FAUX !
Dès le lendemain de l’opération russe du 24 février 2022, un narratif s’est mis en place dans les chancelleries et les médias occidentaux, suivant lequel il s’agirait d’une guerre non-provoquée, qui aurait éclaté sans raison aucune, par pur caprice du sadique « Maître du Kremlin ». Depuis lors, les porte-parole de la Maison-Blanche, du Pentagone, du Département d’Etat ainsi que l’ensemble des médias mainstream américains n’ont cessé de déclamer sur tous les tons le mantra d’une « unprovoked war of agression »(guerre d'agression non provoquée).
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