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Ça devient difficile d'être de gauche, surtout si l'on est pas de droite

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Ernesto Che Guevara

« Pour se protéger la bourgeoise inventera un antifascisme contre un fascisme qui n'existe pas »

Pasolini, « Écrits Corsaires »

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DÉCLARATION de l’ACADÉMIE FRANÇAISE

sur l'ÉCRITURE

dite « INCLUSIVE »

adoptée à l’unanimité de ses membres dans la séance du jeudi 26 octobre 2017

Prenant acte de la diffusion d’une « écriture inclusive » qui prétend s’imposer comme norme, l’Académie française élève à l’unanimité une solennelle mise en garde. La multiplication des marques orthographiques et syntaxiques qu’elle induit aboutit à une langue désunie, disparate dans son expression, créant une confusion qui confine à l’illisibilité. On voit mal quel est l’objectif poursuivi et comment il pourrait surmonter les obstacles pratiques d’écriture, de lecture – visuelle ou à voix haute – et de prononciation. Cela alourdirait la tâche des pédagogues. Cela compliquerait plus encore celle des lecteurs.

Plus que toute autre institution, l’Académie française est sensible aux évolutions et aux innovations de la langue, puisqu’elle a pour mission de les codifier. En cette occasion, c’est moins en gardienne de la norme qu’en garante de l’avenir qu’elle lance un cri d’alarme : devant cette aberration « inclusive », la langue française se trouve désormais en péril mortel, ce dont notre nation est dès aujourd’hui comptable devant les générations futures.

Il est déjà difficile d’acquérir une langue, qu’en sera-t-il si l’usage y ajoute des formes secondes et altérées ? Comment les générations à venir pourront-elles grandir en intimité avec notre patrimoine écrit ? Quant aux promesses de la francophonie, elles seront anéanties si la langue française s’empêche elle-même par ce redoublement de complexité, au bénéfice d’autres langues qui en tireront profit pour prévaloir sur la planète.

3 Avril 2025

Publié par El Diablo

FACE A LA DÉRIVE SOCIAL-IMPÉRIALISTE CARABINÉE DE LA DIRECTION CONFÉDÉRALE CGT

(À propos d’une juste analyse de Jean-Pierre Page, ancien responsable confédéral de la CGT aux questions internationales)

Le camarade Jean-Pierre Page a publié sur le Grand Soir le texte que l’on va lire ci-dessous. Il dresse le constat impitoyable, mais hélas objectif, de la dérive terriblement dangereuse et honteuse de la direction confédérale CGT pilotée par Sophie Binet avec le soutien du bureau confédéral.

À l’heure où Macron veut provoquer, pour créer l’État fédéral européen (qu’il espère présider demain…) nanti d’une armée européenne, une conflagration possiblement continentale et nucléaire avec la Russie ; à l’heure où le budget Bayrou assorti des mesures fascisantes de Retailleau et Cie mériterait que tous les travailleurs soient appelés à cesser le travail (comme c’est le cas en ce moment en Belgique, en Grèce, en Italie, au Canada…), la direction confédérale de la CGT entre dans l’union sacrée belliciste et tourne le dos à son glorieux passé de lutte pour la paix mondiale, pour la démocratie, l’indépendance nationale et le progrès social, mettant en danger les syndicalistes courageux qui osent s’opposer à la guerre euro-atlantique en marche.

Il est impossible que les syndicats de classe qui, en 2023, se sont opposés durement au pouvoir et à ses collabos du « syndicalisme rassemblé » derrière Berger, s’en tiennent désormais au constat, à la déploration, et qu’ils restent l’arme au pied. La direction confédérale est désormais allée bien trop loin dans le déshonneur et la compromission pour qu’on puisse espérer convaincre ces nouveaux Jouhaux de retrouver le chemin de l’honneur militant.

Comme ils l’ont fait hier avec succès notamment à Gardanne, les syndicalistes de classe et de lutte de tout le pays doivent se prendre en charge, comme le firent les syndicalistes rouges Frachon, Krasucki, Sémard, Séguy ou Timbaud en 39/40.

Oui, l’émancipation de notre classe doit être l’œuvre de notre classe elle-même et de ses militants les plus résolus qui ne doivent pas attendre.

Pour lancer l’action de classe antiguerre, antifasciste, anti-Europe atlantique, comptons sur nous-mêmes. Nous reposons avec force la question à laquelle il faudra bien que les sourds et les muets eux-mêmes finissent par répondre : À QUAND UN NOUVEAU GARDANNE ?!

Gilliatt, syndicaliste des transports,
Baptiste, syndicaliste de la métallurgie,
Thomas, syndicaliste de la Fonction publique,
Arsène, syndicaliste frontaliers lorrains,
Bernard, syndicaliste retraité du Livre.

SOURCE :

Face a la dérive social-imperialiste carabinée de la direction confédérale CGT - INITIATIVE COMMUNISTE

Sophie Binet (CGT) Marylise Léon (CFDT) et François Bayrou dans le "dialogue sociale" sous les ordres de l'Union Européenne du Capital ordonnant un budget

https://www.initiative-communiste.fr/articles/luttes/face-a-la-derive-social-imperialiste-carabinee-de-la-direction-confederale-cgt/

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