La droite néolibérale vole l’élection présidentielle en ÉQUATEUR
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Le second tour des élections présidentielles du 13 avril en Équateur a montré le vrai visage de la droite néolibérale.
La réélection de l'homme d'affaires bananier Daniel Noboa s'est faite par une fraude électorale massive.
Article et traduction Nicolas Maury
Dans un communiqué officiel, le RC5 a dénoncé de graves irrégularités qui ont altéré les résultats officiels, dans lesquels Luisa González a obtenu 44,35% des voix contre 55,65% pour Noboa. "Nous exigeons que la presse libre, les ambassades et la communauté internationale agissent de toute urgence contre cette grave violation de la démocratie équatorienne", a déclaré l'organisation.
Le RC5 a énuméré une série d’irrégularités qui prouvent une fraude :
- Réduction sélective des votes : Des milliers de votes en faveur de González auraient été perdus de manière injustifiée lors du décompte, tandis que Noboa a enregistré des augmentations statistiquement impossibles.
- Manipulation de documents : Ils affirment que des « dizaines » de documents officiels, sans signatures ni validité, certifiaient exclusivement des résultats favorables à Noboa.
- Restrictions illégales : interdiction d’utiliser le téléphone portable dans les bureaux de vote sous peine d’amendes pouvant aller jusqu’à 30 000 dollars et entrave à la surveillance visuelle du processus.
- Interruptions techniques : Des pannes de courant inattendues et des défaillances de transmission électronique dans des endroits clés auraient pu entraîner des changements dans le décompte.
- Intimidation militaire : Présence excessive de troupes qui, selon la RC5, a entravé le travail des observateurs et sondeurs indépendants.
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Équateur : Noboa empêche l'entrée des observateurs internationaux pour le second tour
Le 12 avril 2025
Traduction Françoise Lopez pour Amérique latine–Bolivar infos
La candidate à la présidence de l'Equateur pour le mouvement Révolution Citoyenne, Luisa Gonzalez, a dénoncé vendredi le fait que le Gouvernement du président Daniel Noboa empêche l'entrée et dans le pays des délégations politiques et des observateurs internationaux qui doivent venir observer les élections et garantir leur transparence, ce dimanche 13 avril.
Gonzalez, que la plupart des sondages donnent favorite, a alerté l'opinion publique sur ce qu'elle considère comme une autre menace grave pour la démocratie et a écrit sur ces réseaux sociaux : « Les harcèlements et les violations de nos droits continuent. »
Elle a expliqué que, pour empêcher l'arrivée des délégations politiques et des observateurs internationaux, « ils utilisent le décret 597 pour bloquer la surveillance des citoyens et restreindre leurs droits. »
Gonzalez a remis en question le fait que « ce sont eux qui cherchent à semer l'idée de fraude, alors qu’ils portent atteinte au dernier vestige de démocratie qu'il nous reste. »
« Que le monde entier vienne observer notre processus électoral. Rien n’arrêtera la force d'un peuple uni. Ils ont peur, nous, nous avons l'espoir ! » a affirmé la dirigeante.
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« L'Équateur est confronté à la fraude électorale la plus grave et la plus grotesque de l'histoire »
Luisa González, candidate du parti Revolución Ciudadana en Equateur et soutenue par un large éventail de forces et de partis de gauche, progressistes et même du centre et certains de droite, n'a pas reconnu les résultats qui ont donné la victoire à Daniel Noboa et a condamné : « Je refuse de croire qu'il y a un peuple qui préfère les mensonges ».
Un processus électoral truffé d’irrégularités et de refus de vote est dénoncé, avec une partie du pays en état de siège et de multiples illégalités commises par le gouvernement de Daniel Noboa, également candidat (10 000 équatoriens résidant au Venezuela ont été empêchés d’exercer leur droit de vote par décision du gouvernement Noboa).
Pour rappel, dimanche 13 avril 2025, 13,7 millions de citoyens étaient appelés aux urnes pour choisir entre deux projets politiques antagonistes : la continuité du narco-président Daniel Noboa, diplômé des universités américaines et fils de l'aristocratie bancaire et de la droite économique équatorienne, homme des États-Unis en Équateur, ou le retour du corréisme (de l’ancien président Rafael Correa, exilé en Belgique et ami de Fidel et Chavez) mené par la fille de paysans Luisa González.
Le premier tour du 9 février 2025 avait contredit les sondages qui donnaient Noboa vainqueur, et les deux candidats ont obtenu pratiquement le même nombre de voix : l'actuel président a obtenu 44,17 % des suffrages, et Luisa González 44 %.
Fils de l'un des hommes les plus riches d'Équateur, Daniel Noboa est arrivé au pouvoir en novembre 2023. Cependant, son gouvernement a encouragé la violence, l'insécurité et le trafic de drogue. Pendant la campagne, il a concentré ses discours en attaquant l'héritage de Rafael Correa, associant Luisa González à « Cuba, le Venezuela et le Nicaragua ».
Ancienne ministre de Rafael Correa, Luisa González incarne le projet politique qui a gouverné l'Équateur entre 2007 et 2017. Son programme promet de renforcer les politiques sociales, de réactiver l'économie avec une approche productive et de combattre l'insécurité avec des stratégies globales. Lors de ses cérémonies de clôture, elle a mis l'accent sur les alliances avec les femmes, les jeunes et le mouvement indigène, tout en s’attaquant au néolibéralisme de Noboa.
Le vote indigène
Aucun scrutin en Équateur n'est décidé sans tenir compte du mouvement indigène, acteur clé des manifestations historiques et des changements politiques. Cette fois-ci, son bras politique - Pachakutik - a signé un accord programmatique avec la Révolution citoyenne le 31 mars. Le pacte comprend les points suivants:
-Défendre les droits collectifs des peuples indigènes face aux réformes constitutionnelles.
-Rejeter l'exploitation minière à grande échelle dans les territoires indigènes.
-Garantir une éducation interculturelle bilingue.
La plupart des sondages donnaient Luisa González en tête, mais avec des marges étroites. Son alliance avec le mouvement indigène, le soutien d'anciens candidats et l'érosion de Noboa - responsable de la crise énergétique, l'insécurité et la montée des prix - font pencher la balance.
Avec cette fraude électorale, l’Equateur est un pays où l’État d'urgence se perpétue avec un gouvernement d'extrême droite, de libéralisme et d'abandon de souveraineté aux États-Unis.
L'Équateur est aujourd'hui un épicentre du trafic de drogue, avec des taux d'homicide record.
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Luisa González réunit des dirigeants de tout le spectre politique dans un pacte sans précédent. Les votes de gauche, du centre et de droite se rangent derrière elle. L’alliance reflète une volonté commune de stabilité et un changement de direction
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L'ALBA-TCP condamne les anomalies du second tour des élections en Équateur et demande un audit
Caracas, 14 avril 2025 (Prensa Latina) - Le Secrétariat exécutif de l'Alliance bolivarienne pour les peuples de notre Amérique (ALBA-TCP) a condamné catégoriquement les irrégularités signalées en Équateur lors du second tour des élections présidentielles, a-t-on appris aujourd'hui.
Le bloc d'intégration latino-américain et caribéen a dénoncé hier soir dans un communiqué que ces actions « visent à réaliser une fraude électorale manifeste et préméditée ».
Il a souligné que le second tour des élections présidentielles et vice-présidences a été organisé « dans le cadre d'un décret d'état d'urgence biaisé et inhabituel », impactant les provinces ayant la plus grande tradition électorale populaire.
En plus d'un « environnement d'intimidation générale des citoyens et d'opportunisme ouvert de la part du gouvernement de Daniel Noboa ».
Le texte souligne l'esprit démocratique du peuple équatorien dans la défense de sa souveraineté et de sa démocratie et soutient la « demande d'une révision du processus électoral à travers une enquête rigoureuse ».
Cela devrait inclure, a-t-il suggéré, « un audit complet de toutes les procédures et mesures, ainsi qu'un recomptage correspondant et transparent des votes exprimés ».
Il a affirmé que c'est seulement de cette manière que le respect de la volonté populaire et la paix pourront être garantis dans la République sœur de l'Équateur.
Le Conseil national électoral de l'Équateur a annoncé hier soir que le président actuel, avec 92,66 pour cent des voix, a dépassé Luisa González, obtenant 55,83 pour cent des voix, tandis que son rival n'a obtenu que 44,17 pour cent.
Ce pourcentage représente une avance de plus de 10 points dans une élection que les experts et plus d’une douzaine de sondeurs prédisaient comme étant difficile à prédire.
Après avoir appris les résultats, González a déclaré qu'il s'agissait de la « fraude électorale la plus grotesque » et de l'abus de pouvoir jamais observé par les Équatoriens, et a affirmé que Noboa n'avait jamais demandé de congé, avait piétiné la démocratie et imposé un nouvel état d'urgence.
« Aujourd'hui plus que jamais, nous devons être unis et vigilants », a souligné la candidate, appelant ses partisans à poursuivre le combat.
SOURCE :
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Élection présidentielle en Équateur : Daniel Noboa se félicite d’une « victoire historique », quand Luisa Gonzalez conteste les résultats
Selon 94 % des bulletins dépouillés, le président sortant devance sa rivale, avec 56 % des voix contre 44 %. La candidate de gauche demande un recomptage.
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En Équateur, Daniel Noboa réélu haut la main, l’opposition conteste les résultats
Le président en place, 37 ans, a remporté le scrutin avec 56 % des suffrages exprimés. Son adversaire, Luisa Gonzalez, en a recueilli 44 %.
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