SI L’OCCIDENT PERD, C’EST QUE LA RUSSIE GAGNE
/image%2F1449569%2F20250405%2Fob_fe031f_regis-de-castelnau-blog-vu-du-droit.jpg)
Le New York Times, le quotidien de référence de l’impérialisme américain vient de publier un très long article sur la guerre d’Ukraine sous conduite américaine. C’est très copieux, mais on peut résumer la problématique générale de ce document : « les États-Unis ont mis en place et conduit un « Partenariat » militaire avec l’Ukraine. En fait, en plus du soutien financier, de la fourniture de matériel par tout l’Occident, ce sont les militaires Américains qui ont conduit cette guerre. Ils l’ont fait brillamment, comme d’habitude parce qu’ils sont les meilleurs. Mais le commandement ukrainien n’a pas été à la hauteur. Ils n’ont pas bien écouté les Américains, ce qui explique LEUR défaite ».
C’est simplement ridicule mais c’est le discours habituel pour expliquer toutes les défaites militaires subies par les États-Unis depuis 1945. En oubliant cette fois-ci, que la principale raison de l’échec occidental dans cette guerre absurde, c’est que c’est la Russie qui la gagne.
Nous publions l’analyse de l’historien Taryk Cyril Amar que nous avions déjà sollicité.
Régis de Castelnau
*****************************************************************
Intitulé « Le Partenariat : l’histoire secrète de la guerre en Ukraine », cet exposé-fleuve du New York Times a fait grand bruit. Il s’agit d’un long article présenté maladroitement comme « une histoire inédite du rôle caché des États-Unis dans les opérations militaires ukrainiennes contre l’invasion de l’armée russe ».
Si l’Ukraine perd, c’est que la Russie gagne
Et il cherche clairement à faire sensation, ce qui rappelle les fameux Pentagon Papers qui, lorsqu’ils avaient été divulgués dans le même New York Times et le Washington Post en 1971, avaient mis en lumière le fiasco sanglant de la guerre américaine au Vietnam. Cette fois-ci, pourtant, le New York Times propose quelque chose de bien moins impressionnant. Et ce n’est pas parce que les Pentagon Papers étaient plus longs. Deux aspects rendent Le Partenariat si décevant. Premièrement, il est d’un conformisme embarrassant et ressemble à un long exercice de soutien à l’équipe locale, en l’occurrence les États-Unis, par le biais du journalisme d’accès.
LIRE LA SUITE :