Rapport Addameer : « plus de 10 100 prisonniers politiques identifiés dans les prisons israéliennes en mai 2025 »
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Nous publions ci-dessous notre traduction du dernier rapport porté par la Commission des affaires des détenus, la Société des prisonniers palestiniens (PPS) l’association Addameer, association palestinienne de soutien aux prisonniers et d défense des droits humains.
Via Addameer, le 12 mai 2025
Plus de 10 100 prisonnier-es politiques palestinien-nes identifié-es dans les prisons israéliennes en mai 2025
(à l’exclusion des détenu-es de Gaza)
3577 au titre de la « détentions administrative »
1846 au titre de « combattants illégaux »
400 enfants
35 femmes
Ramallah, Palestine occupée – Les forces d’occupation israéliennes continuent de procéder à des arrestations massives lors de raids violents et incessants dans les maisons et les lieux publics palestiniens dans les villes, les villages et les hameaux de toute la Cisjordanie. Le nombre total d’arrestations en avril 2025 a atteint 530, dont 60 enfants (moins de 18 ans) et 18 femmes. Ce chiffre comprend les personnes qui sont toujours en détention et celles qui ont été libérées par la suite.
Dans ce rapport mensuel spécial, la Commission des affaires des détenus, la Société des prisonniers palestiniens (PPS) et l’Association Addameer pour le soutien aux prisonniers et les droits de l’homme présentent les faits et chiffres clés relatifs aux milliers de prisonniers politiques palestiniens détenus par l’occupation israélienne.
Ces campagnes d’arrestations massives se poursuivent dans le contexte du génocide en cours à Gaza et de l’escalade de l’agression en Cisjordanie, en particulier dans les villes du nord de Jénine et de Tulkarem, qui sont confrontées à des arrestations massives, des exécutions sommaires, des déplacements forcés et des destructions généralisées. Ces chiffres n’incluent pas les centaines de personnes soumises à des interrogatoires violents sur le terrain en Cisjordanie, en particulier dans les camps de réfugiés et les villes. Ces interrogatoires s’accompagnent souvent de passages à tabac, d’abus et d’intimidations, visant même les enfants et les femmes. L’occupation a également continué à utiliser des civils comme otages et boucliers humains, et a poursuivi et arrêté à nouveau d’anciens prisonniers, dont certains avaient été libérés lors des accords d’échange récents.
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