SORTIR DE LA PENSÉE COMPTABLE NÉOCLASSIQUE
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Nous allons aujourd'hui revenir sur les questions économiques, c'est quand même à la base le cœur du blog, même si l'actualité nous oblige à parler souvent d'autres sujets. En particulier avec ce qui s'est passé au Moyen-Orient ou sur les questions de l'impérialisme américain de plus en plus grossier. Cependant à l'occasion de la volonté affichée de relancer l'armement en Europe, il est bon de rappeler, je pense, les mécanismes d'interactions qui existent entre la commande publique et la situation macroéconomique d'un pays. En effet, je constate empiriquement que la pensée néoclassique, même après ses échecs manifestes, reste largement dominante dans le domaine public concernant les politiques de dépenses publiques. De la même manière, l'obsession permanente des grands équilibres, ou les calculs grotesques sur les retraites, avec quelques idiots qui proposent, de façon totalement irresponsable, de mettre en place un système par capitalisation, montrent malheureusement que cette pensée économique totalement erronée continue d'injecter son poison dans la tête de politiques et concitoyens.
Comme je ne vais pas aborder tous ces sujets en même temps, nous allons simplement aujourd'hui aborder la question de la dépense publique et de ses effets macroéconomiques. Commençons tout d'abord par casser ce mythe absolu concernant la question de la création de valeur. Non, le secteur privé ne crée pas la richesse d'une nation à lui seul. Et le secteur public n'est pas non plus une pure perte pour la nation qui n'aurait qu'un coût. En réalité d'un point de vue purement comptable, il est même difficile de distinguer le public du privé, car les deux secteurs sont en interaction. En ne prenant en compte que la consommation des salariés du secteur public, ces derniers nourrissent aussi le secteur privé. Comme dans le débat entre l'œuf et la poule, il devient alors extrêmement difficile de dire qui nourrit quoi par ce seul raisonnement basé sur le fait que l'un vit de l'impôt, alors que l'autre vit du revenu dont la valeur est estimée par les mécanismes du marché, du moins en théorie. Si l'on voulait réellement dire quels secteurs créent réellement la richesse, ce n'est pas par la définition publique/privée qu'il faudrait passer, mais par la nature des productions et de l'emploi.
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Sortir de la pensée comptable néoclassique - Le Bondosage
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