Faut-il s'attendre à une intervention américaine au VENEZUELA ?
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Le plus grand porte-avions du monde a été envoyé au large du Venezuela dans le cadre de la lutte annoncée par le président américain Donald Trump contre les cartels de la drogue. Le locataire de la Maison Blanche a menacé de mener une opération terrestre contre la mafia de la drogue sur le territoire vénézuélien. Les autorités de ce pays ont déclaré qu'elles considéraient le renforcement du groupe naval américain comme une preuve que Trump se prépare à déclencher une guerre, dont l'objectif consiste à renverser le président vénézuélien Nicolás Maduro.
L'un des navires de guerre américains les plus récents et les plus coûteux, l'USS Gerald R. Ford, ainsi que ses navires d'escorte sont déployés en mer des Caraïbes. Le journal The Guardian, citant des responsables américains actuels et anciens, affirme que le déploiement du porte-avions permettra de frapper les systèmes de défense aérienne du Venezuela. Cela, à son tour, ouvrira la voie aux forces spéciales et aux drones américains et donnera la possibilité de détruire des cibles au sol.
La date exacte de l'arrivée de l'USS Gerald R. Ford dans les Caraïbes n'a pas été communiquée. Jusqu'à récemment, il se trouvait en Méditerranée. Le Venezuela a considéré la projection du porte-avions comme une menace de déclencher des hostilités à grande échelle. "Ils ont promis qu'ils ne participeraient plus jamais à une guerre, mais ils en inventent une", a déclaré Maduro aux médias publics. Trump ne prononce pas le mot "guerre". Il a simplement déclaré le 23 octobre, en répondant aux questions des journalistes à la Maison Blanche, que les militaires américains pourraient, dans certaines circonstances, commencer des opérations contre la mafia de la drogue directement sur le territoire de l'Amérique latine. "La terre sera la prochaine. Nous irons peut-être au Sénat, au Congrès et leur en parlerons, mais je n'arrive pas à imaginer qu'ils aient le moindre problème avec cela", a déclaré Trump.
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Faut-il s'attendre à une intervention américaine au Venezuela?
27.10.2025 Le plus grand porte-avions du monde a été envoyé au large du Venezuela dans le cadre de la lutte annoncée par le président américain Donald Trump contre les cartels de la drogue. L...
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Les États-Unis auraient tenté d’enlever Nicolas Maduro en recrutant son pilote d’avion
Une enquête révèle qu’un agent américain a tenté, pendant 16 mois, de convaincre le pilote personnel du président vénézuélien de détourner son avion pour permettre son arrestation. L’opération secrète a échoué, mais elle témoigne d’une des manœuvres les plus directes de Washington pour capturer un chef d’État étranger.
Un plan digne d’un roman d’espionnage a été mis en lumière le 28 octobre par l’agence Associated Press : les services américains ont tenté de recruter le général Bitner Villegas, pilote personnel de Nicolas Maduro, pour détourner discrètement l’avion présidentiel vénézuélien vers un territoire contrôlé par les États-Unis. L’objectif : permettre l’enlèvement et le transfert de Maduro vers les États-Unis, où il est inculpé depuis 2020 pour narco-terrorisme.
Selon l’agence, tout commence en avril 2024 à l’ambassade américaine en République dominicaine. Un informateur signale la présence de deux jets de Maduro en réparation. Ce renseignement permet d’identifier Villegas, colonel de l’armée de l’air et membre de la garde d'honneur présidentielle. C’est lui qui transporte régulièrement Maduro, notamment vers l’Iran, Cuba ou la Russie.
L’agent américain Edwin Lopez, ex-membre des forces spéciales, prend alors contact avec Villegas. Une première rencontre a lieu dans un hangar d’aéroport à Saint-Domingue. Selon Associated Press, citée le 28 octobre, Lopez lui propose une offre alléchante : détourner l’avion vers la République dominicaine, Porto Rico ou la base de Guantánamo, en échange d’une fortune et d’une protection totale.
Pressions, menaces et loyauté du pilote
Malgré l’insistance de l’agent, renforcée par des messages sur WhatsApp et Telegram, le pilote reste loyal à Maduro. En août 2025, Lopez revient à la charge en évoquant une récompense de 50 millions de dollars offerte par Washington pour la capture du président vénézuélien. Le pilote finit par bloquer tout contact.
Après cet échec, Lopez tente de semer le doute sur la loyauté de Villegas. Une photo de leur rencontre est diffusée sur X par Marshall Billingslea, proche de l’opposition vénézuélienne. Ce message, publié au moment où un avion présidentiel effectue un étrange demi-tour au-dessus de Caracas, alimente les rumeurs. Le pilote disparaît quelques jours, puis réapparaît à la télévision vénézuélienne aux côtés du ministre de l’Intérieur Diosdado Cabello, arborant un uniforme militaire et levant le poing en signe de fidélité.
Toujours selon Associated Press, cette tentative d’enlèvement est l’une des actions les plus flagrantes des services américains contre un chef d’État étranger depuis le retour au pouvoir de Donald Trump.
Une stratégie agressive des États-Unis dans la région
Le président américain a récemment autorisé des opérations clandestines de la CIA au Venezuela, renforcé la présence militaire dans les Caraïbes et multiplié les frappes contre des embarcations supposées liées au narcotrafic. Au moins 57 personnes ont été tuées dans ces opérations. Selon AP, les États-Unis ont également saisi deux jets privés de Maduro, l’un en septembre 2024, l’autre en février 2025, sous prétexte de sanctions.
Le gouvernement vénézuélien, à travers une déclaration relayée par AP, a condamné cette « agression directe contre la souveraineté du pays ». Nicolas Maduro a publiquement appelé Donald Trump à « cesser ses préparatifs de guerre » et à renoncer à « la campagne psychologique » menée contre Caracas. Le président vénézuélien a affirmé que son pays faisait face à la plus grave menace d’invasion depuis un siècle.
Les États-Unis n’ont pas commenté l’affaire, mais ce nouvel épisode confirme la volonté persistante de Washington de renverser Maduro, quitte à employer des méthodes de guerre secrète. Mais au-delà de l’échec de l’opération, c’est la gravité du geste qui interpelle : tenter d’enlever un chef d’État en fonction est une violation directe du droit international. Ce précédent inquiétant montre à quel point les États-Unis s’arrogent le droit de faire ce qu’ils veulent, sans aucune limite.
SOURCE : Presse internationale


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