TENTATIVE DE « RÉVOLUTION DE COULEUR » EN GÉORGIE ?
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Tentative de «Maïdan» à Tbilissi : cinq arrestations après les élections municipales
Cinq organisateurs présumés des troubles du 4 octobre ont été arrêtés à Tbilissi après les affrontements qui ont éclaté le jour des élections municipales. Les autorités affirment qu’il s’agissait d’une tentative de coup d'État soutenue par des forces étrangères. Le Premier ministre accuse l’opposition d’avoir voulu un nouveau «Maïdan» en Géorgie.
Le jour des élections municipales, le 4 octobre, Tbilissi s’est transformée en scène de heurts violents : des groupes de manifestants se présentant comme « pacifiques », agitant des drapeaux étrangers et appelant à la révolution, ont envahi les rues. Des vitrines ont été brisées, des terrasses incendiées, et la police a eu recours à des canons à eau pour disperser la foule. Ces affrontements ont conduit à l’arrestation de cinq personnes, identifiées par les autorités comme les principaux organisateurs des troubles.
Selon le vice-ministre de l’Intérieur, Alexandre Darakhvelidzé, ces individus sont accusés d’avoir appelé à un renversement violent de l’ordre constitutionnel et d’avoir dirigé ou participé à des actes collectifs de violence. Ils risquent jusqu’à neuf ans de prison.
Parmi les personnes appréhendées figure Paata Bourtchouladzé, chanteur d’opéra renommé. D’après la chaîne Rustavi 2, il aurait encouragé les manifestants à marcher sur le palais présidentiel. Blessé lors de l’usage de gaz poivré par les forces spéciales, il a été hospitalisé avant d’être interpellé.
Le ministère géorgien de la Santé a fait état de 27 blessés, dont six manifestants et 21 policiers, un d’eux étant dans un état grave.
Le Premier ministre Irakli Kobakhidzé a dénoncé une tentative de coup d’État, qu’il impute à des acteurs étrangers. Il a notamment accusé l'un des représentants de l’Union européenne d’avoir attisé les tensions et a appelé l’ambassadeur de l’UE en Géorgie à se prononcer contre la violence qui a eu lieu durant les manifestations : « Certaines personnes ont ouvertement exprimé leur soutien depuis l’étranger à la tentative déclarée de renverser l’ordre constitutionnel géorgien. Parmi eux, le représentant de l’UE a publiquement exprimé son soutien à ce rassemblement, présenté comme une tentative de saper l’ordre constitutionnel. Dans ce contexte, l’ambassadeur de l’Union européenne en Géorgie a la responsabilité particulière de se prononcer, d’exprimer sa position, de prendre ses distances et de condamner fermement ce qui se passe dans les rues de Tbilissi. Cette responsabilité est particulièrement importante compte tenu des déclarations directes que nous avons entendues à l’appui de telles actions. Nous verrons comment ils réagiront à ce défi. »
Selon lui, les membres du parti d’opposition Mouvement national uni, fondé par l’ancien président Mikheïl Saakachvili, auraient tenté pour la cinquième fois de provoquer un « Maïdan » géorgien.
Les élections municipales du 4 octobre ont eu lieu dans 64 municipalités, dont les cinq grandes villes : Tbilissi, Koutaïssi, Batoumi, Poti et Roustavi. La formation au pouvoir, le parti Rêve géorgien, a revendiqué plus de 70 % des voix.
SOURCE : Presse internationale
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Les services de renseignement géorgiens affirment avoir découvert un stock d’armes lié au projet de renversement du pouvoir
Le Service de sécurité d’État géorgien affirme avoir saisi un important stock d’armes et d’explosifs destinés à appuyer des actions visant à renverser le pouvoir en place. Ces armes auraient été acquises par un ressortissant géorgien sur ordre d’un représentant d’un groupe armé actif en Ukraine, selon les autorités.
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Élections en Géorgie : des «manifestants pacifiques» réclament une révolution sous les drapeaux de l’UE et des États-Unis
Le scrutin local du 4 octobre en Géorgie se déroule dans un climat contrasté : tandis que le parti au pouvoir conserve une large avance, l’opposition mise sur la rue pour exprimer son désaccord. À Tbilissi, des groupes de manifestants se présentant comme «pacifiques» agitent des drapeaux étrangers et réclament une révolution.
En Géorgie, le Premier ministre, Irakli Kobakhidzé, a déclaré que les candidats du parti au pouvoir, Rêve géorgien, remportaient une victoire nette avec plus de 70 % dans toutes les municipalités du pays. Il a souligné que le parti appréciait la confiance exprimée par la population et a promis que les autorités feraient le maximum pour l’honorer.
Parallèlement au scrutin, plusieurs actions de protestation de l’opposition ont débuté à Tbilissi. Ainsi, des manifestants « pacifiques » brandissent des drapeaux des États-Unis et de l’Union européenne et scandent des appels à la révolution.
L’opposition avait auparavant annoncé une « révolution pacifique » le jour du vote. Afin d’assurer l’ordre, des forces de sécurité ont été redéployées vers le centre-ville depuis différents quartiers de la capitale.
Des représentants du parti Rêve géorgien affirment que des troubles sont préparés par des forces internes et externes, tout en indiquant que les forces de l’ordre garantiront l’ordre public.
Le 4 octobre, la Géorgie tient des élections aux organes d’autonomie locale : les citoyens élisent les maires de cinq villes, ainsi que ceux de 59 municipalités, et les députés de 64 assemblées municipales. Au total, 12 partis sont enregistrés pour participer aux élections. Neuf candidats briguent la mairie de Tbilissi. Le parti au pouvoir présente pour la troisième fois la candidature du maire sortant, Kakha Kaladzé. Au total, 3 061 bureaux accueillent plus de 3,5 millions d’électeurs.
L’UE accusée de financer l’extrémisme dans le pays
Le 6 juin dernier, le Premier ministre avait accusé publiquement l’Union européenne de financer et de promouvoir des actions extrémistes sur le territoire géorgien. Lors d’une déclaration sur la chaîne Rustavi 2 le 5 juin, il avait affirmé que son gouvernement possèdait « des faits, des vidéos et des preuves concrètes » montrant comment des acteurs européens soutiennent les manifestations antigouvernementales.
« Nous leur montrons des faits, mais ils répondent par des phrases vagues, parfois par des mensonges. Cela est regrettable », avait-il déclaré. Irakli Kobakhidzé avait à l'époque dénoncé l’hypocrisie des institutions européennes, qu’il accusait d’esquiver des faits concrets.
Le président du Parlement géorgien, Chalva Papouachvili, avait confirmé ces accusations : « L’extrémisme en Géorgie est soutenu et financé à partir des budgets de l’UE. »
SOURCE : Presse internationale


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