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Ça devient difficile d'être de gauche, surtout si l'on est pas de droite

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Pasolini, « Écrits Corsaires »

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DÉCLARATION de l’ACADÉMIE FRANÇAISE

sur l'ÉCRITURE

dite « INCLUSIVE »

adoptée à l’unanimité de ses membres dans la séance du jeudi 26 octobre 2017

Prenant acte de la diffusion d’une « écriture inclusive » qui prétend s’imposer comme norme, l’Académie française élève à l’unanimité une solennelle mise en garde. La multiplication des marques orthographiques et syntaxiques qu’elle induit aboutit à une langue désunie, disparate dans son expression, créant une confusion qui confine à l’illisibilité. On voit mal quel est l’objectif poursuivi et comment il pourrait surmonter les obstacles pratiques d’écriture, de lecture – visuelle ou à voix haute – et de prononciation. Cela alourdirait la tâche des pédagogues. Cela compliquerait plus encore celle des lecteurs.

Plus que toute autre institution, l’Académie française est sensible aux évolutions et aux innovations de la langue, puisqu’elle a pour mission de les codifier. En cette occasion, c’est moins en gardienne de la norme qu’en garante de l’avenir qu’elle lance un cri d’alarme : devant cette aberration « inclusive », la langue française se trouve désormais en péril mortel, ce dont notre nation est dès aujourd’hui comptable devant les générations futures.

Il est déjà difficile d’acquérir une langue, qu’en sera-t-il si l’usage y ajoute des formes secondes et altérées ? Comment les générations à venir pourront-elles grandir en intimité avec notre patrimoine écrit ? Quant aux promesses de la francophonie, elles seront anéanties si la langue française s’empêche elle-même par ce redoublement de complexité, au bénéfice d’autres langues qui en tireront profit pour prévaloir sur la planète.

2 Novembre 2025

Publié par El Diablo

Une volonté commune d'apaisement et de coopération : sommet TRUMP-XI JINPING en Corée du Sud

Sommet Trump–Xi Jinping en Corée du Sud : vers une reprise du dialogue sino-américain

Lors d’une rencontre en Corée du Sud, Donald Trump et Xi Jinping ont affiché une volonté commune d'apaisement et de coopération. Le président américain a annoncé une baisse des droits de douane sur les produits chinois et un engagement conjoint sur plusieurs dossiers internationaux, dont la crise ukrainienne.

Donald Trump et Xi Jinping se sont rencontrés le 30 octobre à Busan en Corée du Sud, pour un échange qui aura duré une heure et quarante minutes. Il s’agit de leur premier entretien bilatéral depuis 2019 à Osaka. À l’issue de la rencontre, le président américain a salué une réunion « remarquable », qu’il a évaluée « à 12 sur 10 », selon ses propos.

Les deux dirigeants ont échangé sur plusieurs dossiers, en mettant l’accent sur les questions économiques. Cité par l’agence Xinhua, le président chinois a assuré que « le développement et le renouveau de la Chine ne contredisent pas la vision américaine de Donald Trump de Make America Great Again », ajoutant que Pékin et Washington « doivent rester partenaires ». Il a également appelé à « poser des bases solides pour les relations bilatérales ».

Sur le plan commercial, Trump a annoncé une baisse immédiate des droits de douane sur certains produits chinois, passant de 20 % à 10 %. Ces taxes avaient été imposées en raison de la contrebande de fentanyl, un dossier régulièrement utilisé par Washington pour justifier ses restrictions économiques. Le président américain a justifié cette réduction par « les mesures actives » prises par Pékin. La Chine, de son côté, a confirmé la suspension de ses restrictions sur les exportations de terres rares, ressources essentielles pour l’industrie technologique occidentale.

Ukraine, énergie et technologie

Un autre point abordé a été la crise ukrainienne. « L’Ukraine a été longuement discutée », a déclaré Trump à bord de son avion présidentiel. Il a assuré que Pékin et Washington allaient « travailler ensemble » pour tenter de trouver une issue au conflit. Trump a précisé que Xi Jinping s’était engagé à coopérer pour « essayer de mettre fin au conflit entre la Russie et l’Ukraine ». Fait notable, la question des achats de pétrole russe par la Chine n’a pas été évoquée par Trump lors de cet entretien.

Les discussions ont aussi porté sur le secteur technologique. Trump a indiqué que la Chine entamerait des pourparlers avec des entreprises américaines comme Nvidia pour l’achat de microprocesseurs, tout en excluant certaines puces plus avancées. En parallèle, le dossier TikTok a été évoqué, avec un accord pour « traiter de manière appropriée » la question de la propriété de la plateforme, selon le ministère chinois du Commerce.

Trump a également affirmé que la Chine avait accepté de commencer à acheter des hydrocarbures américains, en particulier du pétrole et du gaz provenant de l'Alaska. Il a qualifié cela de « possible accord de grande ampleur », toujours selon ses propos.

Une détente fragile mais révélatrice

En matière de diplomatie nucléaire, bien que la question n’ait pas été centrale dans les échanges de Busan, la Chine a exprimé ses inquiétudes après que Trump a ordonné la reprise des essais nucléaires. Le ministère chinois des Affaires étrangères a rappelé que les États-Unis devraient respecter leurs engagements internationaux et contribuer au maintien de la stabilité stratégique mondiale.

Une série de visites a également été annoncée : Trump se rendra en Chine en avril 2026, tandis que Xi Jinping devrait se rendre plus tard aux États-Unis. Le président américain a qualifié cette rencontre de « très bonne pour deux grandes puissances ».

Cette rencontre n’aura pas bouleversé les fondements du rapport de force sino-américain, mais elle a permis de réduire les tensions commerciales et d’ouvrir la voie à une coopération ponctuelle.

SOURCE : Presse internationale

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