L'ACTUALITÉ AU JOUR LE JOUR - par El Diablo, rêveur de mieux avec son grenier des affiches syndicales et politiques
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« Celui qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas a déjà perdu. »
Bertolt Brecht
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Proverbe chinois
Ça devient difficile d'être de gauche, surtout si l'on est pas de droite
Guy Bedos
« Si tu trembles d'indignation à chaque injustice, alors tu es un de mes camarades. »
Ernesto Che Guevara
« Pour se protéger la bourgeoise inventera un antifascisme contre un fascisme qui n'existe pas »
Pasolini, « Écrits Corsaires »
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DÉCLARATION de l’ACADÉMIE FRANÇAISE
sur l'ÉCRITURE
dite « INCLUSIVE »
adoptée à l’unanimité de ses membres dans la séance du jeudi 26 octobre 2017
Prenant acte de la diffusion d’une « écriture inclusive » qui prétend s’imposer comme norme, l’Académie française élève à l’unanimité une solennelle mise en garde. La multiplication des marques orthographiques et syntaxiques qu’elle induit aboutit à une langue désunie, disparate dans son expression, créant une confusion qui confine à l’illisibilité. On voit mal quel est l’objectif poursuivi et comment il pourrait surmonter les obstacles pratiques d’écriture, de lecture – visuelle ou à voix haute – et de prononciation. Cela alourdirait la tâche des pédagogues. Cela compliquerait plus encore celle des lecteurs.
Plus que toute autre institution, l’Académie française est sensible aux évolutions et aux innovations de la langue, puisqu’elle a pour mission de les codifier. En cette occasion, c’est moins en gardienne de la norme qu’en garante de l’avenir qu’elle lance un cri d’alarme : devant cette aberration « inclusive », la langue française se trouve désormais en péril mortel, ce dont notre nation est dès aujourd’hui comptable devant les générations futures.
Il est déjà difficile d’acquérir une langue, qu’en sera-t-il si l’usage y ajoute des formes secondes et altérées ? Comment les générations à venir pourront-elles grandir en intimité avec notre patrimoine écrit ? Quant aux promesses de la francophonie, elles seront anéanties si la langue française s’empêche elle-même par ce redoublement de complexité, au bénéfice d’autres langues qui en tireront profit pour prévaloir sur la planète.
Benoit FRACHON chez Renault Billancourt en mai 1968
Louis Saillant, Jacques Duclos et Benoît Frachon, le 1er mai 1956 à Vincennes
Benoît Frachon
(1893-1975)
Né le 13 mai 1893 à Chambon-Feugerolles, près de Saint-Etienne dans une famille de mineurs, ouvrier métallurgiste à l'âge de 13 ans, il adhère a la C.G.T. dès ses 16 ans.
Au lendemain de la première guerre mondiale, il adhère au Parti Communiste Français qui vient de se fonder à Tours en 1920. Membre, puis Secrétaire Général (1933) de la Confédération Générale du Travail Unitaire, (C.G.T.U.).
Dirigeant de premier plan de la C.G.T. après la réunification syndicale de 1935, signataires des "Accords Matignon" qui terminent la grève générale de juin 1936. Durant la guerre, Frachon est un des principaux dirigeants du PCF clandestin, plus spécialement chargé de l'action syndicale.
Après la guerre, il sera élu Secrétaire Général de la C.G.T. en 1945 et sera l'un des principaux protagonistes de la scission syndicale qui donne naissance à Force Ouvrière. Il est ensuite le dirigeant incontesté de la C.G.T., alors au faîte de sa puissance. Frachon est évidemment aussi étroitement associé à la direction du P.C.F.
Il se retire progressivement à partir de 1967, lorsqu'il devient président de la C.G.T.
Notre camarade Yves Cimbolini d'EDF nous communique ses remarques et les déclarations de Benoît Frachon et Henri Krasucki : seffectivement sans aucune espèce d'illusion sur l'"Europe sociale" si...