la Confédération générale du logement (CGL) propose la mise en place d’un MONOPOLE PUBLIC DE L'EAU
La mise en place d’un monopole public de l’eau proposé par une association de défense des consommateurs, pour échapper à la" jungle " des prix.
Une étude de la Confédération générale du logement (CGL) dénonce l’importance des écarts dans les prix de l’eau en France. Pour échapper à la "jungle " des prix de l’eau, elle propose un monopole public avec "un prix unique de l’eau à l’échelle nationale ", idée qu’elle suggère pour les élections municipales.
Sur 6 328 prix recensés, elle constate entre communes des variation allant du simple au quadruple. Alors que le mètre cube d’eau coûte 9,86 euros à Montmachoux (Seine et marne) il coûtera 2, 42 euros à Besançon (Doubs).
De son côté, Tristan Mathieu, délégué général de la Fédération professionnelle des entreprises de l’eau (FP2E) défend la fixation locale des prix comme " une forme de responsabilisation des élus locaux et des opérateurs locaux ".
Charlotte Ginsburger de la Fédération nationale des collectivités concédantes et régies (FNCCR) insiste, elle, sur le caractère local de cette ressource différent "selon les régions, la topographie ".
L’eau a longtemps été régie par les mairies ou les syndicats intercommunaux. Les communes, pour faire diminuer le coût de l’eau, cherchent à y revenir.
La CGL avance aussi la " tarification progressive ", ce que prévoit le gouvernement (loi Brottes)*.
La gazette des communes rapporte le débat mené en 2012, entre " tarification progressive " et " péréquation tarifaire ", principe de base depuis 1946 pour la poste, l’électricité, le train.
Au Sénat, l’obstacle à la péréquation a été souligné : l’exigence de compétitivité issu de " l’ouverture des frontières ".