Le 8 mars : tous au chevet des femmes ?
Il est de bon ton chaque année, le 8 mars journée Internationale des femmes de s’interroger sur les spécificités féminines, sur la place des femmes…
Le 8 mars 2011, centenaire de la journée internationale des femmes, n’a pas dérogé à cette mission.
Comme chaque année, c’est une « ode » aux qualités de femmes et comme chaque année c’est le même constat, les femmes subissent les inégalités.
Par exemple, en 2011 :
-les salaires des femmes sont inférieurs de 27% à ceux des hommes.
-80% des salariés payés au SMIC ou en dessous sont des femmes.
-80% des emplois à temps partiel sont occupés par des femmes.
etc… etc…
Pourquoi ? Que faut-il faire ?
Vous ne trouverez pas un journal de quelque parti qu’il soit, pas un commentateur qui ne prêche pas pour l’égalité. Certains « versent une larme » sur le sort des femmes, d’autres vantent les femmes qui réussissent…
Aucun d’eux ne vous parle de la question, la seule question posée : Quelle est cette société dans laquelle nous vivons, qui perpétue les inégalités ? « Changer les règles, le masculin l’emporte sur le féminin » peut-on lire.
-Le capitalisme : s’écrit au masculin - La société capitaliste : s’écrit au féminin.
Dit au masculin ou au féminin, le fond est le même : le but est la recherche du profit maximum en exploitant sans limite les femmes et les hommes. Les capitalistes pour soumettre toute la société française à ses exigences, pour accroître leurs profits creusent les inégalités.
Quand le gouvernement refuse d’augmenter le SMIC, quand le patronat bloque les salaires, quand il impose le temps partiel, les femmes sont les plus nombreuses à subir cela mais ce sont tous les salariés qui trinquent. Quand le gouvernement impose la réforme des retraites, il supprime les avantages acquis comme les années pour les mères de familles, les régimes spéciaux mais ce sont tous les salariés qui subissent la régression.
L’opposition capital-travail est l’opposition de classe des capitalistes et du peuple, femmes et hommes ensemble. Seule la lutte de classe des salariés tous ensemble, du peuple tout entier pour faire reculer l’exploitation capitaliste, pour imposer des acquis sociaux, fera avancer la condition des femmes. Le mouvement en avant des femmes pour mieux vivre, pour l’égalité dans tous les domaines, le travail, le salaire, la promotion, leur place dans la politique est inséparable de la lutte du peuple contre le capital et tous ceux qui sont à son service.
La solidarité dans notre société capitaliste est une solidarité de classe
Méfiez-vous de tous ces flatteurs d’un jour, qui proclament l’égalité mais qui vous proposent le capitalisme comme seul horizon possible, qui veulent gouverner mais pour continuer la même politique.
Le capitalisme, il faut le combattre ensemble, femmes et hommes pour le faire reculer et jusqu’à l’abattre pour ouvrir de réelles perspectives de progrès et d’égalité.


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