VERSAILLES : GRÈVE des agents des cantines et des animateurs
Versailles, mercredi 14 juin. 70 agents se sont rassemblés devant la mairie de Versailles pour réclamer des meilleures conditions de travail et la titularisation des animateurs précaires. DR.
Dix-sept écoles de la ville n’ont pas assuré l’accueil en centre de loisirs et la cantine.
Ils réclament des titularisations et de meilleures conditions de travail. 75 agents des cantines et animateurs de la ville de Versailles, soit la moitié des effectifs, se sont mis en grève, mercredi 14 juin, à l’appel de la CGT et de la Fédération autonome de la Fonction publique territoriale (FA FTP). Dix-sept écoles n’ont pu assurer l’accueil des enfants en centre de loisirs et la cantine.
En début d’après-midi, les grévistes ont manifesté devant l’hôtel de ville. Comme Carole, responsable d’un site périscolaire. « J’ai six vacataires (NDLR : sur les 170 de la ville) sous ma responsabilité. Ils gagnent parfois 500 € par mois, parfois 1 000 ou 1 200. Comment peut-on vivre, se loger et manger dans ces conditions ? », dit-elle. Ingrid, 20 ans, vacataire dans l’animation, confirme. « Je travaille depuis trois ans à temps plein et je voudrais être titularisée car je ne peux rien projeter », affirme-t-elle. Agent de cantine depuis 2007, Lætitia se plaint, elle, de conditions de travail exténuantes. « Après dix ans d’expérience, j’ai un peu de mal quand je suis toute seule avec 70 enfants et qu’il faut servir, nettoyer le réfectoire et l’office. Il faudrait des renforts », martèle-t-elle.
Du côté de la mairie, Jean-Marc Fresnel, adjoint au maire chargé des Ressources humaines, pense que le retour à la semaine de quatre jours, lors de la rentrée prochaine, devrait améliorer les choses. « Avec le changement des rythmes scolaires en 2014, tout a été chamboulé et on a fait appel à des vacataires avec des temps de travail très peu homogènes. Ce qui n’a pas été confortable. Le retour à quatre jours devrait permettre d’avoir un temps plein pour trois vacataires et de stabiliser les effectifs. Pour les cantines, on espère aussi avoir plus de souplesse pour améliorer le service car beaucoup d’enfants ne resteront plus déjeuner le mercredi », pense l’élu.
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