L’UKRAINE, terrain de chasse privilégié de la CIA depuis 1945 !
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Par Gerald Sussman
Il faut être un artiste pour se frayer un chemin dans le marasme de la propagande afin d’éduquer les grands médias américains (MSM) sur la crise russo-ukrainienne et le rôle des États-Unis dans l’instigation de ce conflit à des fins néfastes.
Les MSM ont construit un récit sans nuances sur « la guerre de Poutine » qui n’est fait que pour masquer l’expansion impérialiste de l’Amérique en Europe de l’Est. Il s’agit d’une tentative tout à fait orwellienne de projeter sur la Russie ce que les États-Unis et leur principal allié impérial, le Royaume-Uni (qu’un journaliste britannique a qualifié de « remorqueur de l’Amérique »), n’ont cessé de faire depuis 1945, voire depuis des siècles.
Si l’on regarde en arrière, les États-Unis, sous Truman, ont commencé la politique consistant à transformer les ennemis (Allemagne, Japon) en amis et les amis (l’importante alliance avec l’URSS pendant la guerre) en ennemis. La CIA, créée en 1947, a été le principal instrument clandestin de cette politique, travaillant en étroite collaboration avec l’Organisation des nationalistes ukrainiens (OUN), une organisation néo-nazie, pour mener des actions de sabotage, de division et de déstabilisation de l’État soviétique.
L’OUN, en particulier la faction dirigée par l’allié des Allemands, Stepan Bandera, et son commandant en second, Yaroslav Stetsko, l’OUN-B, était une organisation violemment antisémite, anticommuniste et antirusse, qui a collaboré avec l’occupation nazie et participé activement au massacre de millions de Polonais, de juifs ukrainiens et de communistes ethniquement russes et ukrainiens dans la région. Néanmoins, le Washington Post a traité Stetsko de héros national, de « patriote solitaire ».
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